C’est dans une atmosphère cordiale et fraternelle que la maison d’édition La Sahélienne a procédé, le samedi 27 août dernier, au lancement du livre “On ne naît pas Banyengo, On le devient” du jeune opérateur culturel Alioune Ifra N’Diaye.
L’événement s’est déroulé au Musée national en présence de plusieurs personnalités politiques qui étaient au rendez-vous, à l’image de deux anciens Premiers ministres. Il s’agit de Modibo Sidibé et Moussa Mara. On notait aussi la présence du secrétaire général du ministère de la Culture, Andoly Guindo et Chirfi Moulaye Haïdara.
“A cause de presque deux siècles de vicissitudes de l’histoire, ce Mali a été très souvent obligé d’accommoder ses valeurs à un environnement hostile pour survivre. A force d’accommodement, un état d’esprit très destructeur s’y installe et s’y développe, de façon exponentielle, depuis quelques années. Il est anti-citoyen. Il est aujourd’hui devenu une question de sécurité nationale. Il n’existe pas de terme approprié pour le nommer. Parce qu’à ma connaissance, il n’existe dans une aucune autre culture au monde. L’essai que je vous propose porte sur cet état d’esprit. On va le nommer Banyengoya. Et l’individu porteur de cet état d’esprit, Banyengo. Pour la cohérence de ma démarche, je ne me concentrerai que sur ce péril qui plane sur la nouvelle dynamique du Mali post-crise. Pardon donc à ce Mali travailleur, entrepreneur, talentueux, confiant en lui-même, dont j’espère continuer à faire partie. Cet essai est aussi personnellement une catharsis. Il m’a permis d’entretenir ma résistance et mon optimisme et de ne pas basculer dans le côté obscur. Je tente d’y expliquer l’émergence généralisée de la banyengoya au Mali” précise l’auteur dans cet ouvrage de 90 pages.
Dans ce livre, Alioune Ifra N’Diaye évoque tous les aspects de la Banyengoya ou le “cancer du corps social malien”. Il s’agit de Banyengo ou l’anti-citoyen, la banyengoya et l’école, la banyengoya et la famille, la banyengoya et le service public. Sans oublier le système généralisé des petits arrangements et quelques espaces de banyengotisation.
L’auteur met aussi un accent sur la mise en œuvre du programme d’action pour la construction citoyenne. Après une brève présentation, l’auteur s’est prêté à répondre aux différentes questions des intervenants. A savoir si “on ne nait pas banyengo”. Alioune Ifra N’Diaye a répondu par l’affirmative. Les anciens Premiers ministres Modibo Sidibé et Moussa Mara ont félicité l’auteur pour avoir mis sur le marché ce livre. Le secrétaire général du ministère de la Culture, Andogoly Guindo, a réaffirmé, au nom de la Ministre Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, tout le soutien et l’accompagnement du département.
Notons que le livre “On ne naît Banyengo, On le devient” est vendu dans les différentes librairies de Bamako au prix de 3 000 Fcfa. Déjà, certains invités se sont procuré cet ouvrage lors de la cérémonie de lancement.
Il est nécessaire de rappeler qu’Alioune Ifra N’Diaye est titulaire d’une licence en techniques de réalisation, d’une maitrise en histoire et géographie de l’Ecole normale supérieure du Mali, d’un Dess en relations interculturelles option politiques culturelles internationales et gestion des arts de la Sorbonne Nouvelle (Paris III). Ce jeune opérateur culturel est connu comme réalisateur, metteur en scène, spécialiste en communication et entrepreneur culturel au Mali et dans le milieu culturel international francophone.
Il fait partie aujourd’hui des 50 intellectuels africains cités par le magazine Newafrican avec d’autres Maliens comme Aminata Dramane Traoré, Abdallah Coulibaly.
A.B. HAÏDARA
Comrade Alioune Ndiaye in reading what the subject matter of your book is about I believe it is a great topic. It is obvious you are educated person but, you have miss something of great importance which was well within your reach that I learned long ago from a man who was not only American president but whose teachings (The Teacher) have also led to other men becoming American president plus is likely to lead to a woman becoming American president. It is good to show intellect but it is better to speak or write in manner which allows you to be understood by all even where to make your point understood entail lengthier speech or writing. Do not alienate the Malian people from your wisdom of what could be beneficially made common knowledge. Let us suggest you write a more common language version of your book. Best cause being it appear much of what you write about from outsider view still exist today in Mali. Keep it real. Let us do the right thing now. Very sincere, Henry Author Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan.
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