Pour son 3e numéro, l’émission « Pinceau d’or », dans le cadre du projet démocratisation de l’art à travers des After Work », a reçu un jeune artiste, peu connu: Boubacar Touré. L’enregistrement de l’émission a eu lieu à Bolibana, le 8 septembre 2023.
Depuis plus d’une année, la capitale malienne vit au rythme d’une émission intitulée « Pinceau d’or ». Après la réalisation réussie et diffusée de plusieurs émissions sur une chaine privée du Mali, son initiatrice, Aminata Yattara, journaliste à « Mali Tribune » est sur un autre projet dénommé : « Démocratisation de l’art à travers des After-work pour démocratiser l’Art auprès du public ». Financée par le Fonds maaya, cette initiatrice, « à inculquer la culture de l’Art chez nos jeunes, parce qu’ils n’ont pas forcément la chance d’aller dans les galeries, dans les expositions organisées à travers le monde. Nous voulons faire en sorte, qu’ils puissent accéder à l’Art étant chez eux, sans avoir à se déplacer. Cela peut profiter, afin de mieux structurer l’avenir de certains d’entre eux à travers l’Art », affirme Mlle Yattara. Pour elle, « Pinceaux d’Or » donne un créneau aux jeunes artistes « méconnus » du grand public d’étaler leur créativité.
Après un premier enregistrement de l’émission qui a porté sur l’artiste plasticien Youssouf Dolo, le 25 juillet 2023, un second sur Boubacar Samaké (handicapé) également artiste peintre (en août), le 3e invité est un jeune aux talents cachés : Boubacar Touré.
Tenu à Bolibana, sous les arboretums qui jouxtent le boulevard de l’indépendance, l’enregistrement de l’émission a réuni du beau monde parmi lesquels des amoureux de la culture. Le choix du site n’est pas anodin pour l’artiste, « C’est ici qu’on a joué, qu’on a grandi et la famille c’est à coté ».
Se sentant aussi à l’aise quand il s’agit d’enregistrer une émission en plein air, Aminata Agaly Yattara, et son équipe de technicien débarquent cet après midi du 8 septembre 2023. Sur place, était exposées des œuvres de Boubacar Touré dans un décor bien garni.
Aussitôt invité à dire ses premières impressions sur l’émission, l’artiste plasticien a fait une percée dans l’univers de l’art plastique pour en ressortir avec une particularité dans le monde des arts plastiques.
Ingénieur informaticien dans une institution internationale, le jeune artiste, un moment donné, a commencé à être connu au niveau national grâce à son imagination à créer des œuvres exceptionnelles. Ainsi, il a fait valoir son talent de génie créateur d’œuvres d’art en participant à une rencontre à Paris aux cotés de ses « papas » artistes plasticiens.
De retour de Paris, en pleine solitude, il a rassemblé des idées pour faire d’autres œuvres. Il est recruté comme ingénieur informaticien dans une institution internationale. Cela n’à rien enlevé à son amour pour le métier d’artiste plasticien. Boubacar se dit toujours très passionné par l’art. D’ailleurs il dit: «entre le clavier et le pinceau la différence est à rechercher dans l’esprit».
Première fois à faire face un écran de télévision pour une émission, Boubacar, n’a cessé de remercier l’initiatrice. « Au moins, j’aurai de quoi montrer aux publics. Je pourrai lui montrer ce que j’ai pu faire et ce que je ferai dans notre milieu des arts plastiques », a-t-il indiqué.
Ses parents, notamment, son frère s’est félicité du sérieux de Boubacar dans tous ce qu’il entreprend. M. Touré promet très prochainement de se remettre au travail de l’école des arts plastiques.
Il faut dire que dorénavant, les talents cachés produisant dans des conditions difficiles et qui ont choisi de vivre de leurs talents d’artistes, savent désormais à quelle porte frappée : le projet « Démocratisation de l’art à travers des After-work ». Un projet soutenu par le fonds Maaya et également par le réseau Kya à travers l’accompagnement de l’Union européenne.
(Correspondance particulière)