« De sable et de feu » : Le Mali honoré par la projection de la première africaine

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En respect à la parole donnée, le cinéaste-réalisateur, Souheil Ben Barka, a projeté samedi, au Magic Ciné, ex Babemba, la première africaine de son dernier film baptisé « De sable et de feu », sous la haute présidence de Mme Keita Aminata Maiga, Epouse du chef de l’Etat

Le film dans son ensemble, traite les questions d’actualité, à savoir : l’extrémisme violent, le djihadisme, l’obscurantisme, la barbarie et toutes autres formes de pratiques inhumaines. Aussi, au regard des sujets brulants, dont est victime aujourd’hui le Mali, ce film de Souheil Ben Barka, vient à point nommé. Parce qu’il  permettra à toute personne, animée de tels désirs de prendre conscience, tout en acceptant de faire du recul.

Avant sa projection officielle, une conférence de presse avait été animée le samedi dernier, à l’hôtel Sheraton de Bamako. Elle a permis au réalisateur Souheil Ben Barka, accompagné de plusieurs professionnels du septième art, de s’entretenir avec les hommes des médias sur le film en particulier et le cinéma malien en général. Notamment des réalisateurs que sont l’ancien ministre Cheick Oumar Cissoko, président de l’Union africaine du cinéma, Pape Koly Faye, de la société en charge de la distribution dudit film, Salif Traoré, secrétaire général de l’Union des cinéastes maliens, du cinéaste-réalisateur Souleymane Cissé et Modibo Souaré directeur du Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM).

Après l’introduction de la conférence de presse par Cheick Oumar Cissoko, il est revenu à l’auteur de l’œuvre de se présenter et partager avec l’assistance les motivations qui ont concouru à cette production cinématographique. Dans son exposé, il a fait cas de sa terre natale et de  son parcours scolaire.

D’origine malienne, Souheil Ben Barka est né à Tombouctou, dans le septentrion du pays. Après les études primaires et secondaires dans son pays natal, il s’envola au Maroc et ensuite en Italie, précisément au Centro Sperimentale de Rome. Piqué par l’amour du 7ème art,  il s’installa au Maroc tout en produisant des films. Ce qui lui vaut d’être sollicité pour diriger le Centre cinématographique Marocain  entre 1986 et 2003.

Comme autres œuvres cinématographiques de Souheil Ben Barka on peut citer, entre autres : «Les Tambours du feu » déjà projeté au Mali,  le 15 décembre 2018 ; son premier long métrage, “Les Mille et Une mains” en 1972 ; “La guerre du pétrole n’aura pas lieu” en 1975, les « Amants de Mogador en 2002 ; « l’Ombre des pharaons » en 1996 ; « les Cavaliers de la gloire en 1990 ; « Ampé en 1982 », « Noces de sang » en 1977. Souheil Ben Barka prépare actuellement un film sur le grand géographe du XVIe siècle “Léon l’Africain”, qui aura pour titre “Le chrétien de la Mecque”.

La même journée du samedi a été également mise à profit par le maroco-malien pour rencontrer les cinéastes maliens, à propos de la réalisation de l’émission « Émission Écran d’Afrique et du Mali ». Les échanges avec ses collègues ont porté sur l’avenir du cinéma malien. Pour ce faire, Souheil Ben Barka est disponible à co-réaliser un film avec tout cinéaste malien qui le souhaite.

Prenant, le train en marche pour des raisons indépendantes de sa volonté, le ministre de la Culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, a déclaré que « c’est le peuple malien tout entier qu’est honoré de cette première projection africaine du film « De sable et de feu » de Souheil Ben Barka. « Par ce acte, le cinéaste-réalisateur vient de démontrer son attachement et son amour inconditionnel pour sa terre natale, qu’est le Mali ».

Diakalia M Dembélé

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