Le ministre français de la culture et de la Communication à Bamako

0

Dans le cadre de la 9ème édition de la biennale africaine de la photographie, Fréderic Mitterrand, ministre de la culture  et de la Communication de la France,  séjournera  à Bamako, le 1er novembre 2011.  Au cours  de son séjour bamakois, il participera à la cérémonie d’ouverture de la biennale africaine de la photographie. Après son discours très attendu à cette édition qui se veut celle de la maturité, le Ministre français participera aux côtés de son homologue malien à un  vernissage au Musée national et au Parc national. Aux environs de 12 heures, le Ministre malien de la culture, accompagné  de ses collègues de la Communication et de l’Artisanat et du tourisme, recevra le Ministre français à déjeuner au restaurant « Balassoko » du Parc national du Mali.

 

Deux heures après ce déjeuner, Frédéric Mitterrand est attendu à l’Institut français de Bamako pour participer à la table-ronde sur le thème de la diversité culturelle, organisée par la Faculté des lettres et l’Institut français. En attendant de terminer son séjour Bamakois par la visite du Musée national du Mali, prévue pour 19 heures, le Ministre français de la culture ira à la rencontre des cinéastes et producteurs maliens au Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM), où il visitera le Studio Ecole « Le Bourgou ».                           

 

 

Assane Koné

 

****

 

Biennale africaine de la photographie / C’est parti pour une neuvième édition militante d’un monde durable

 

Dans le cadre de la 9ème édition de la biennale africaine de la photographie, à partir d’aujourd’hui, Bamako sera la capitale africaine de la photographie, au moins pendant deux mois.

 

Du 1er novembre 2011 au 1er janvier 2012, la neuvième édition de la biennale africaine de la photographique  donnera l’opportunité aux amoureux des images réalisées par des professionnels de vivre leur passion.  Comme cela est devenu une habitude depuis 18 ans, les organisateurs ont cette année mis les petits plats dans les grands pour donner un cachet particulier à la manifestation. Dans le dilemme d’être le plus près possible des populations tout en tenant compte de la grande sensibilité des photographies, plusieurs endroits ont été sélectionnés à travers la ville de Bamako pour  les expositions. 

 

Ce sont : le Musée national du Mali, le Parc national du Mali, le Mémorial Modibo Keita, le Musée du District, la Galerie de l’INA et  l’Institut français. Le Musée national du Mali, dans le cadre de l’exposition panafricaine sur le thème pour un monde durable, abrite l’exposition des œuvres de 45 photographes et 10 vidéastes de 27 pays. Parmi ces photographes figurent   5 maliens : Drissa Coulibaly, Emmanuel B Daou, Fatoumata Diabaté, Mamadou Konaté et Bakary Diallo pour la compétition des vidéastes. C’est aussi la salle d’exposition du Musée national du Mali qui a été retenue pour recevoir l’exposition en hommage aux collectionneurs africains, à travers la collection de  Sindika Dokolo, collectionneur congolais vivant en Angola.

 

C’est aussi en ces lieux que les amoureux de photographie d’époque trouveront, dans le cadre de l’exposition « Mali, archives photo », les œuvres des photographes comme Soungalo Mallé, Abderramane  Sakaly et Malick Sidibé. En plus du « Workshop Bamako », le Parc national du Mali reçoit l’exposition les « Grandes figures des cinémas d’Afrique et des Caraïbes » et les photographies d’ « Architectures en terre pour un monde durable ». Le tout sera agrémenté par des « Promenades photographies » où les visiteurs trouveront des photographies grands format sélectionnées à partir des expositions.  A côté de l’exposition panafricaine, il y aura l’exposition de monographies. Dans ce cadre, la série « Ex Offenders » de David Goldblait et la série  « Pêcheurs de nuit » d’Abdoulaye Barry  seront exposées au Musée du District de Bamako.  Au moment où la série « Les chasseurs du Mali » de Philippe Bordas est exposée à l’Institut français de Bamako, la série de photographies de Nii Obodai, intitulée « From the edge to the core » sera exposée à la galerie de l’INA. Du côté du Mémorial Modibo Keïta, l’on pourra allègrement voir la série « Un regard » de Kiripi Katembo, la série « Oil rich Niger Delta » de Georges Osodi et la série « Dans l’enfer du cuivre » de Nyaba Léon Ouedraogo. Cette année,  l’organisation a décidé de faire la promotion de jeunes commissaires d’exposition. Dans ce cadre, une carte blanche a été donnée à Ruth Belinga, originaire du Cameroun. A travers l’exposition « Mémoire », elle a décidé de rendre hommage à Goddy Leye, l’un des précurseurs de l’art vidéo sur le continent africain, décédé en début 2011. L’exposition aura lieu au Mémorial Modibo Keita, où un hommage  est rendu aux photographes tunisiens et égyptiens dans une exposition, intitulée « Le printemps arabe ».                                    

 

   Assane Koné

 

Commentaires via Facebook :