Culture :Cauris éditions pour nos valeurs ancestrales

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Pour rendre un hommage aux créateurs du Mali, la structure éditrice, Cauris Editions  que dirige Mme Dramé Kadiatou Konaré a organisé du 2 au 5 novembre dernier  une batterie de manifestations culturales à travers divers endroits de la ville de Bamako. Objectif : célébrer ceux qui font bouger le Mali à travers sa riche culture et art.

En plus de sa mission de promouvoir le métier d’édition, Cauris édition ambitionne de faire du Mali un pays éternellement jeune. Et cela à travers son répertoire de patrimoine culturel. Pour ces journées qui s’inscrivaient dans le cadre de la 9ème édition de la Biennale africaine de la photographie, les artistes et hommes de culture du Mali étaient à l’honneur. C’est sous le thème : « changent le Mali » que ces journées portes ouvertes ont démarré.
 

Pour rendre un hommage aux créations contemporaines du Mali, Cauris Editions avait  invité le public à  une exposition de photos dénommée « Ils changent le Mali »  le mercredi 2 novembre dans les locaux de l’Assemblée Nationale du Mali, sous la présidence du Pr. Dioncouda Traoré, en présence d’hommes politiques et artistes du Mali et d’ailleurs, dont l’ancien ministre Cheick Oumar Cissoko. Selon, Kadidiatou Konaré cette journée est le prolongement de la dédicace du livre paru dans la maison de Cauris éditions appelé  « Novembre à Bamako ». Un carnet de voyage de Valéry Marin La Meslée, plein de photos inédites  des créateurs et artistes maliens dans leurs ateliers de production,  de Christine Fleurent. Ce vernissage visait a montré nos élus de Bagadadji sur les créations contemporaines et leurs auteurs et aussi à apprendre les tous petits (les scolaires) à  apprendre à travers des ateliers thématiques les techniques de la photographie et d’autres arts. Cette première journée, a été consacrée à l’exposition des clichés  des artistes comme le cinéaste, Souleymane Cissé, le photographe Malick Sidibé, les chanteurs Amadou et Mariam, Salif Keïta et aussi les images des lieux comme  « Ciné Soudan ». Toutes choses qui n’ont pas laissé indifférent le visiteur de marque Pr. Dioncouda Traoré, qui se dit à l’instant t, voir le pays en mouvement car certaines images lui renvoi à son enfance.  La deuxième  journée a été dédiée à  une conférence débat sur le thème « Créer pour changer le Mali ». Pour animer ce débat sous la modération de Valérie Marin La Meslée, Cauris Edition avait fait appel à des artistes maliens de renommée internationale comme le marionnettiste, Yaya Coulibaly,   le cinéaste Cheick Oumar Sissoko, ancien ministre de la culture ; Ismaël Diabaté, artiste peintre ; Amaguiré Dolo, artiste sculpteur ; Cheick Diallo, artiste designer ; Ousmane Diarra, écrivain ; Sira Fily Django, écrivain ; Ibrahim Aya, écrivain. Il y avait aussi la jeune génération conduite par Aliou Ifra N’diaye de Blonba, Fatoumata Diabaté, Harandane Dicko et Salif Traoré, tous photographes. Il a été aussi enregistré la participation de jeunes artistes peintre comme Toussaint Dembélé et de la jeune réalisatrice de films documentaires Awa Traoré, sans oublier Ketly Noëlle de Seko Donko. Cette journée consistait à donner la parole à nos artistes pour s’exprimer sur l’apport des arts dans le changement et le développement culturel, économique, social et politique. A l’unanimité  les artistes ont critiqué la politique de l’Etat consistant à ne pas trop s’intéresser au financement et à la promotion des activités culturelles dans notre pays. Toute chose qui a fait dire à M. Ismaël Diabaté, que des artistes sont toujours obligés d’aller chercher la reconnaissance en dehors du continent avant d’être reconnus dans leur pays. Mieux, il dira que si l’Etat malien écoute les artistes, ces derniers pourront financer par leurs avoirs le budget du ministère de la culture. Cette conférence s’est déroulée au Palais de la culture Amadou Hampathé Ba, le jeudi 3 novembre et la dernière journée a été consacrée à la dédicace des auteurs Valérie Marin La Meslée et Chistine Fleurent au Bla Bla à l’Hippodrome. Selon, l’initiatrice de ce projet patriotique, Kadiatou Konaré, il s’agit d’avoir du neuf avec du vieux à travers nos cultures et arts en vue de célébrer ceux qui contribuent au rayonnement de la culture  du Mali  à travers la planète.
Aliou Badara Diarra

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