Culture : la musique mandingue, un trésor prisé !

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La musique mandingue couvre de son influence une grande partie de l’Afrique de l’Ouest, originaire des régions de l’ex-empire mandingue particulièrement le Mali, la Guinée, le Sénégal, le Burkina Faso. Mais elle a connu dans les années 1960 un élan rénovateur conduit par des réels orchestres dont Bembeya Jazz de la Guinée et le Rail Band du Mali.

 

La musique mandingue était une mélodie traditionnelle qui se transmettait à l’oral de génération en génération. Elle accompagnait toutes les fêtes et les rites des pays mandingues comme le Mali, la Guinée, le Sénégal, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Certes, elle est actuellement la plus rependue et connue de toutes les musiques africaines en Europe à cause des instruments ordinairement utilisés dans la composition de ces chansons comme le Tam-Tam (Djembé), le n’goni, la Kora, le doun-doun et le balafon. En effet, sur la terre mandingue, la musique et l’histoire sont inséparables car elle est caractérisée par une classe et une élégance incomparable. Ladite musique était toujours associée aux paroles des griots, qui racontent l’histoire de leur peuple en chantant autours des cérémonies diverses.

En sommes, la détermination des artistes mandingues et la bonne mélodie ainsi que la diversité de ces instruments font que c’est une musique africaine actuellement connue dans le monde.

 

Abdoul Karim Hadji SANGARE

 

Culture : « Le livre est un moyen efficace en matière de transmission de connaissance » dixit Ramatoulaye N’diaye

Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale du livre, le 23 Avril dernier, le ministère de la culture en partenariat avec l’Organisation malienne du Livre (OMEL) et le projet canadien d’Appui à la filière du livre au Mali ont organisé une série d’activités. La cérémonie de lancement de ses activités qui s’est tenue à la bibliothèque nationale, était placée sous la présidence de Mme le ministre de la culture, N’diaye Ramatoulaye Diallo.

Étaient présents pour la circonstance, de nombreux éditeurs et écrivains, dont : Mme Ginette Peloquin, Experte en Page au Mali, le Président de l’OMEL, M. Hamidou Konaté. En effet, il est a rappelé que la date du 23 Avril a été décrété en 1995 par l’Organisation des Nations Unies pour la Science et la Culture comme (journée mondiale du livre), pour rendre hommage aux hommes et aux femmes qui ont destiné leurs vie aux livres.

A travers son discours de lancement des activités de ladite journée, Mme le ministre de la culture, Ramatoulaye a rappelé aux uns et aux autres l’utilité des livres dans une société. Elle dira que le livre forme un édifice du savoir, car, c’est un des moyens les plus efficaces en matière de transmission de connaissance. Toujours selon elle, le livre est un instrument essentiel à l’éducation, à la communication et surtout à la transmission du savoir.

Pour Mme Ginette Peloquin, le projet s‘inscrit dans le cadre du maintien de la production des livres scolaire, rédigés par des auteurs maliens et produits par nos éditeurs. Elle a rappelé que l’Unesco est toujours en mouvement pour la promotion de la lecture, l’industrie éditoriale et la protection de la propriété intellectuelle à travers les droits d’auteurs.

Quant au président de l’OMEL, M.  Hamidou Konaté,  il exprimera que si l’oralité occupe une place de choix dans notre société, qu’il est aussi important de signaler qu’au 132eme siècle, que l’Université Sankoré de Tombouctou avait plus de 300.000 livres et manuscrits dans sa bibliothèque.

Il annoncera que les programmes des activités de cette année inciteront les jeunes à  la création des œuvres universitaires et surtout à la rédaction de manuels scolaire. Selon lui, un concours d’écriture dénommée « Lisons et apprenons avec le Mali », sera bientôt organisé par OMEL et ces partenaires techniques et financiers.

Abdoul Karim Hadji SANGARE

Théâtre: « les aventures de Nasredine Traoré » sur les écrans

 

Le groupe de jeunes comédiens dénommé ‘’Cio Anw Jigi Art’’, vient de présenter à l’Institut française du Mali (IFM) une pièce théâtrale intitulée « les aventures de Nasredine Traoré ». Cette pièce théâtrale nous enseigne les aventures d’un vieux homme qui se voit plus intellectuel que tout le village, il se permet d’abuser la confiance que les siens place en lui, il berne les populations et mijote des plans qui le rattraperons avec le temps. A cet effet, les assistants du spectacle ont rigolé à avoir mal au ventre.

 

La présentation de la pièce théâtrale « Les aventures de Nasredine Traoré » du Groupe ‘’Cio Anw Jigi Art’’ a été un véritable vecteur de transmission de messages citoyennes, du quotidien de nos concitoyens. L’acteur principal de la dite pièce, peut se trouver dans tous les villages, tous les villes, c’est quelqu’un qui s’attire des ennuis, il met en œuvre des plans bizarre en vue de piéger les autres, cependant, il se fait lui-même piégé le plus souvent. Un homme qui se voit plus intellectuel que tout le monde, il bluffe et arnaque n’importe qui et n’importe comment.

 

La présidente du Groupe ‘’Cio Anw Jigi Art’’, Mme Assitan Tangara, a souligné que le message qui contient la pièce théâtrale en question, est de faire savoir aux uns et aux autres que parmi nous, qu’il y a toujours des individus qui se croit plus rusé que tous, hors, cela n’est pas vraie. A ses dires, l’idée de cette pièce est venue de son professeur de Conte. « J’ai eu l’idée avec mon collègue, mon professeur de conte, togolais d’origine qui a grandi au Burkina Faso mais qui réside au Mali depuis 2001. Avec lui on voulait faire un festival, mais faute de moyens, nous avons posé la question, comment faire pour attraper le public malien ? On avait ce compte en main, donc on a nue sur scène sous forme de théâtre et le mettre dans la sauce malien pour que les gens puissent s’éclater de rire et en tirer des enseignements », a-t-elle révélé.

 

A l’en croire, il n’est pas facile de transformer un conte à une pièce du théâtre. « C’est très difficile, parce que la plus part des contes sont narré donc comment sortir de cette narration pour le jouer sur la scène directement, n’est pas évident, mais on est arrivé », a reconnu Assitan Tangara. Avant de demander au public malien de venir voir le théâtre car c’est très bon pour leur santé et aussi pour le développement de notre pays. « Vous avez vu les gens ont rigolés ce soir et demain chacun va se demander qu’est-ce que j’ai fait hier nuit parce que je me sens bien ? Alors la personne ne saura pas que c’est le théâtre qui l’a mis dans ce bon état et bon humeur », a-t-elle expliqué.

 

Pour elle, jusqu’à présent la plus part des maliens n’ont pas pris conscience de l’importance du théâtre dans leur vie. Parce que, de son point de vue, rigoler c’est bon pour la santé, et pour l’esprit. Elle a ainsi sollicité, l’appui des partenaires techniques et financiers pour leur permettre de réaliser leur rêve qui est de faire du théâtre un véritable socle de développement du secteur de la culture de notre pays.

 

La Directrice générale d’IFM a évoqué qu’elle a eu la chance de voir cette pièce théâtrale lors du festival de Ségou. Pour elle, cette pièce est drôle et fantastique et que l’IFM devrait en présenter à ses publics. Elle a félicité le groupe et les a exhorté de continuer car il aura un meilleur lendemain.

Seydou Karamoko KONE

 

Le groupe ‘’Dougou Yara’’  célèbre la culture dogon

Le dimanche 23 avril 2017, sur l’espace vert de Banankabougou, le groupe ‘’Dougou Yara’’ a agencé une journée culturelle autour des contes et légendes ainsi que la lutte traditionnelle.  Ladite journée avait pour but de démontrer le rôle des contes et légendes et de la lutte traditionnelle en milieu Dogon. Elle était placée sous le haut patronage du PDG de l’Usine d’Engrais International ‘’Toguna agro-industrie’’, Seydou Nantoumè.

Le conte et la légende sont des histoires composées d’aventures imaginaires qui mettent en scène des êtres aux prises avec des esprits dans des situations très étonnantes et déstabilisantes. Mais surtout, ils ont évocation à éduquer.

Pour le représentant du parrain, Mamadou Togo, il a remercié le groupe ‘’Dougou Yara’’ pour cette initiative de la promotion de la culture dogon.  Il affirmera que le conte, la légende et la lutte traditionnelle ont été toujours un facteur du développement patriotique et physiques chez les dogon.

Quant au président dudit groupement, Soumaïla Togo, il dira que l’objectif général de leur groupe est de  créer un cadre de cohésion sociale à travers la culture qui permettra de cultiver l’intelligence et l’éveil de conscience des jeunes envers leur pays.

A en croire, le président de Guna Dogon, les jeunes maliens doivent s’inspirer du soubassement de leur culture parce que le séjour dans l’eau ne transforme pas un tronc d’arbre en crocodile. Aussi, il est à retenir que cette fête journalière a pris fin par une remise d’attestation aux vainqueurs des concours de lutte et de conte.

Abdoul Karim Hadji SANGARE

Culture : La genèse de l’émission Max Humour

Dans le cadre de la promotion de la culture Malienne les célèbres jeunes du groupe dénommée ‘’ Voix Du Succès’’  ont créé une nouvelle émission d’humour appelée ‘’Max humour’’  dans la commune VI (6)  notamment à Niamakoro.

Pour le représentant du manager, Ibrahima Coulibaly,  ce groupe a pour principal but d’éduquer, orienter et sensibiliser nos populations sur  les sujets d’actualités à travers l’humour. Cette union de jeunes dynamiques et courageux a déjà soufflé sa première bougie car ayant vu le jour depuis le 26 Mars 2016.

Dans les jours avenir ces jeunes humoristes en herbe, ont pour projet d’enflammer la culture Malienne à travers leurs participations au grand festival national et international.

Au terme de l’entretien, ils ont lancé un cri de cœur aux personnes de bonnes volontés afin de leur venir en aide financièrement ou techniquement dans le cadre de  la promotion de la culture Malienne. Il est à retenir que leur spectacle ce fait chaque vendredi soir à partir de 19h au centre multimédia Chéché Dramé de Niamakoro et l’entrée est gratuite.

Abdoul Karim Hadji SANGARE

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