Afin de trouver des solutions idoines aux problèmes de financement de la culture sur le continent, le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) du Burkina Faso et le Fonds africain pour la culture (ACF) ont signé en décembre 2019 une Convention de partenariat. Etaler sur trois ans, cette convention a pour objectif d’aider à la professionnalisation et au développement du secteur.
Une nouvelle collaboration entre le Fonds africain pour la culture (African culture fund : ACF) et le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) du Burkina Faso pour trouver une solution aux problèmes de financement et de promotion des initiatives culturelles.
Pour Mamou Daffé, président du Conseil d’administration de l’ACF, dans le cadre de cette convention les deux structures travailleront ensemble pour la mobilisation des ressources au regard de la faiblesse des budgets alloués au secteur de la culture. “ Il s’agit de faire des actions communes de plaidoyer pour l’implication des Etats, notamment dans l’espace Uemoa et la Cedeao, dans le financement des fonds. Nous allons aussi mettre en place un système conjoint d’informations sur nos projets culturels avec un système conjoint de suivi évaluation des projets burkinabés financés par l’ACF. En plus du parrainage de bourses artistiques, il est prévu le perfectionnement des artistes, à travers le projet ACF-Academy, le co-financement de projets et le renforcement du leadership des fonds africains”, a souligné M. Daffé, avant de remercier les autorités burkinabés pour la confiance et leur engagement.
Tugouma Alphonse, directeur général du FDCT, a salué l’originalité du Fonds africain pour la culture. Selon lui, cette initiative est pertinente par le faite qu’elle émane des artistes et acteurs culturels du continent qui en sont les premiers contributeurs et qui sont engagés pour la professionnalisation et le développement du secteur créatif. Selon lui, cette première expérience mérite d’être encouragée et accompagnée. “Nous demandons aux autres pays africains d’emboiter le pas au Burkina Faso”, a-t-il sollicité.
Créé en 2018 à Bamako, l’ACF est une initiative qui défend le désir d’un continent d’écrire de nouveaux récits et de prendre sa place légitime sur la scène mondiale par le biais de la voix de sa culture unique. Il a pour objectif d’aider à la professionnalisation du secteur, mais aussi d’être un agitateur et instigateur à la création d’une philanthropie locale africaine par la stimulation de l’investissement du secteur privé issus du continent dans le domaine de la culture.
S.I.K