Donko Séko en partenariat avec la Fondation Orange Mali ont remis des diplômes aux danseurs qui ont participé au Festival Dense Bamako Danse le mardi 13 Novembre 2012 dans ses locaux.
Pour couronner la culture au malienne, Kettly Noel œuvre pour les jeunes talentueux.
Selon la directrice de Donko Séko, kettly Noel, la création artistique des jeunes danseurs, venus de la rue, exprime les maux, les difficultés liées à leur existence. La danse contemporaine est UN ART TOTAL qui intègre les dimensions de la vie avec ses contradictions. Ils ont besoin, c’est très important, que leurs parents, amis et voisins du quartier viennent assister aux spectacles, pour communier avec eux. C’est une catharsis sociale, ” pour surmonter les dures épreuves de la vie “. Les professeurs, assistants et le département de danse du Conservatoire Bala Faséké Kouyaté sont venus nombreux pour assister à la remise de diplômes de danse contemporaine à ces danseurs qui ont fait preuve de recherche, de talent et d’originalité dans leur premier projet chorégraphique et artistique.
La fondation orange donc, partenaire au Donko Séko dans le festival Dense Bamako Danse a décidé en commun accord avec lui, de décerner un prix dénommé, prix fondation orange, pour encourager les jeunes chorégraphes du Mali. C’est une opportunité pour les jeunes orphelins ou de la rue de saisir cette chance pour être parmi les lauréat dans les années à suivre. Cette fois ci c’est la 3ème édition du Prix Fondation Orange. La première a eu lieu en 2010, dans le cadre de la biennale artistique du Mali. Le prix a été remporté par Ali Karambé, danseur au Donko Séko. Il est actuellement en tournée en Europe. La 2ème année, le prix a été remporté par un jeune danseur du Conservatoire du nom de Seydou Diarra. Cette année, au lieu d’une personne, les organisateurs ont choisi de faire cette 3ème édition avec des groupes de danseurs. Le prix été décerné aux groupes représentés, avec un chèque de 1million de fcfa de la Fondation orange. Lors du programme de la remise de diplôme, c’est d’abord le chorégraphe Modibo Keita qui a interprété ” Ma vie de rue ” expliquant ses aventures en tant qu’orphelin. Dans sa démonstration, Keita, assis sur un petit tabouret, torse nu, sortit lentement une main qui se tendit vers l’infini, dans une sorte d’imploration. Ensuite les chorégraphes, Salif Zongo, Aboubacar Sanogo, Yacouba Coulibaly, ont interprété ” nostalgie “,un trio masculin travaillant sur le développement physique d’une certaine forme de nostalgie, suivi de Daouda Keita dans le rôle de ” Hé Allah “qui a démontré l’espace à travers son corps. Toutes ces démonstrations ont charmé le public.
D’après un penseur “après avoir tout perdu, c’est la culture qui nous reste “. Protégeons notre culture. C’est elle qui nous permettra d’être au rendez de vous de tous les espaces de la mondialisation.
Dramane Konta
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