Cette rentrée 2015 a été marquée à la fois par le démarrage symbolique des activités culturelles et artisanales du département de Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo et l’amorce d’un nouveau départ pour l’ensemble du secteur qu’elle dirige. Après une interruption momentanée, suite à la crise institutionnelle et sécuritaire, cette initiative acquiert une place symbolique. Et ce, dans un contexte où la culture, l’artisanat et le tourisme se doivent de relever des défis encore plus importants que par le passé.
Dans ses propos, Mme la ministre de la culture, de l’artisanat et du tourisme a rappelé que cette rentrée est, en quelque sorte, dédiée à la célébration du génie créateur malien, non pas pour se complaire dans une béate administration d’un âge d’or inaccessible, mais pour transmettre, pérenniser et ancrer durablement la culture de l’excellence et du résultat. « Il nous incombe d’encourager ici et maintenant les initiatives qui visent à mettre le savoir-faire de nos artistes et de nos artisans au service du développement. Notre créativité nationale ne trouve pas un environnement adéquat pour donner la pleine mesure de son efficace » a déclaré Mme la Ministre Diallo. Selon elle, à partir de ces différents constats, la vision de son département s’inscrit dans une dynamique anticipatrice et prospective qui privilégie l’innovation, l’esprit d’entreprise, la mutualisation et la mobilisation au bénéfice de l’appui des hautes autorités.
Aussi, cette rentrée permettra au département en charge de la culture d’offrir des opportunités susceptibles de créer un environnement plus propice au développement des industries culturelles et à la revitalisation des secteurs de l’artisanat et du tourisme qui sont en cours de restructuration institutionnelle. A préciser aussi que cette dynamique sera poursuivie et renforcée avec une vigueur renouvelée. En outre, la culture normative sera améliorée en vue de rendre ce secteur plus performant et rentable.
Cet évènement, faut-il le préciser, a permis au ministère, à ses partenaires et aux opérateurs culturels de présenter leurs programmes d’activités pour l’année en cours et faire le bilan des actions menées durant l’année écoulée. Sans oublier, bien entendu, les conférences-débats, les expositions artisanales et le concert géant retransmis en direct à la Télévision nationale.
La rentrée culturelle et artisanale 2015, plus qu’un évènement, a été une véritable aubaine pour l’ensemble des acteurs concernés de jeter un regard rétrospectif sur le passé et surtout de dégager les voies et moyens en vue d’impulser une nouvelle dynamique aux secteurs de la culture, de l’artisanat et du tourisme.
Seydou Karamoko KONÉ
