Côte d’Ivoire : 2ème Edition des Journées Nationales du Livre pour Enfants : Le Goethe-Institut apporte sa touche

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Le lundi 18 novembre 2013, le Goethe-Institut de Côte d’Ivoire en collaboration avec la Bibliothèque nationale de Côte d’Ivoire, a organisé une table ronde sur la promotion de la lecture. C’était dans l’enceinte de la Bibliothèque nationale. La cérémonie d’ouverture présidée par la Directrice de la Bibliothèque nationale de Côte d’Ivoire, Mme Adjiman Chantal, a enregistré la présence du Directeur du livre de la Côte d’Ivoire, Mr Henry N’Koumo, Mr Kossanou Paul Marie, conseiller technique au ministère de la culture et de la Francophonie, Mr Christian Kanht, Directeur de Goethe-Institut de Côte d’Ivoire, Mme Katrin Seewald, formatrice venue de l’Allemagne, Mr Marcel Sea, président de l’APSID-CI ainsi que la marraine de cette édition Mme Serre Micheline, épouse de l’Ambassadeur de  France en Côte d’Ivoire. Après les mots de bienvenue du modérateur N’Zi Aimé, Conservateur de bibliothèque, la parole est donnée à Mme Adjiman Chantal, Directrice de la Bibliothèque nationale de Côte d’Ivoire pour son mot de bienvenue. Celle-ci a d’abord remercié Mme Serre Micheline, marraine de l’édition et épouse de l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire. Ensuite, elle dira que la promotion du livre pour enfants est l’une des priorités de la Bibliothèque nationale de la Côte d’Ivoire. Elle renchérit pour dire qu’ils ne cessent de remercier Goethe-Institut, un partenaire efficace dans la promotion du livre en Côte d’Ivoire. En conclusion, elle a invité le public à venir  massivement aux journées nationales du livre pour enfants. L’intervention de Mr Christian Kanht, Directeur de Goethe-Institut de Côte d’Ivoire se situe dans le même sillage. Celui-ci dira que la promotion du livre pour enfants est une priorité à Goethe-Institut en Côte d’Ivoire. Faisant l’apologie du livre, il dira que le livre, c’est une vision. Pour lui, celui qui lit voyage, apprend à pardonner. C’est par la lecture qu’on apprend la diversité culturelle. C’est sur des notes d’espoir qu’il a souhaité la bienvenue aux participants à l’atelier. Quand au représentant du ministre de la culture et de la Francophonie, Mr Kossanou Paul Marie, il a d’abord remercié la marraine de cette 2ème Edition en la personne de Mme Serre Micheline, épouse de l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire. Il lui a ensuite invité à transmettre à Son Excellence d’époux, toute la gratitude de son ministre et celle du gouvernement ivoirien. Ce dernier aussi, un adepte de la lecture a loué les vertus de la lecture. Pour lui, la lecture est un moyen d’épanouissement de l’être dans la société. Par sa voie, le département de la culture et de la Francophonie sous la houlette du ministre Maurice Kouakou Bandaman, entend faire la Côte d’Ivoire la vitrine du livre en Afrique de l’Ouest. Pour ce faire, la promotion du livre pour enfants sera une priorité. En conclusion, il dira que leur détermination à relever ces défis sera sans faille. A sa suite, la parole est donnée à Mr Henry N’Koumo, Directeur du livre de Côte d’Ivoire pour son exposé. Celui-ci remontant dans le temps, dira que la Côte d’Ivoire, depuis son indépendance en 1960, a vite compris qu’il fallait mette la priorité sur l’instruction. Le président Félix Houphouët Boigny, paix à son âme était très soucieux de la promotion des bibliothèques scolaires. 40% du budget national partait à l’éducation nationale. En outre, il avait le souci de créer des écoles à outrance. De ce fait, Mr N’Koumo renchérit pour dire qu’en Côte d’Ivoire, il y a une politique d’équipement des bibliothèques scolaires en concert avec le ministère de l’éducation nationale. Pour lui, les bibliothèques doivent être animées par des clubs littéraires qui inciteront les élèves à s’approprier des livres. C’est pourquoi, le ministère de la culture et de la Francophonie entend instituer  trois Prix littéraires à savoir : Prix littéraires régionaux, Prix littéraires nationaux et Prix littéraires internationaux. Mettant l’accent sur le SILA (Salon International du Livre d’Abidjan), il dira que le Salon, au-delà de la promotion du livre, est un facteur d’intégration culturelle. Il a en outre prôné l’institution d’un Salon du livre pour enfants puisque les livres pour enfant ne sont pas assez visibles. L’intervention de Mme Katrin Seewald, formatrice venue d’Allemagne fut de taille. Pour la promotion de la lecture, voici les dix (10) recettes qu’elle nous a apporté de l’Allemagne :

 

1- L’accueil des enfants est très important,

 

2- Le langage des enfants doit transparaître dans leur environnement,

 

3-La bibliothèque doit-être un endroit de jeu et de plaisir pour les enfants,

 

4- Utiliser le potentiel artistique des livres pour les enfants,

 

5- Savoir qu’on a à faire avec des enfants,

 

6- Connaître les besoins en matière de lecture des enfants,

 

7- Avoir un bon contact avec les enfants,

 

8- Le concours des partenaires est très important,

 

9- Savoir être bénévole et élaborer des concepts,

 

10- Faire de bonne chose et en parler aux enfants.

 

Quand à Mr Marcel Sea, président de l’APSID-CI (Association pour la promotion des Sciences de l’Information Documentaire en Côte d’Ivoire)  il nous a brossés l’expérience de l’APSID-CI dans la promotion de la lecture en Côte d’Ivoire. D’entrée de jeu, il dira qu’eux, ils sont les soldats de la lecture et chaque jour qui passe, ils œuvrent inlassablement pour que le livre soit dans le quotidien des ivoiriens. Pour lui, la richesse vient de l’idée et celui qui en cultive s’enrichit davantage. A ses dires, la promotion du livre passe par l’initiative privée. C’est pourquoi, il faut imaginer des initiatives de promotion du livre en tandem avec les opérateurs économiques pour créer de la valeur ajoutée. Il a émis le vœu d’instituer une bibliothèque dans chaque ville de la Côte d’Ivoire où il y a 10.000 habitants. En conclusion, il dira que seule la lecture permettra de développer la Côte d’Ivoire. Sitôt son intervention terminée, le public a eu droit à des questions pour éclairer sa lanterne. Il est à noter qu’après cette cérémonie, les travaux se sont poursuivis dans l’enceinte de Goethe-Institut.

 

 

A propos de lecture, Adama Traoré, Directeur d’ACT SEPT à Bamako, a dit ceci : « L’enfant qui ne lit pas, sera difficilement un adulte lecteur ». Que la lecture soit !

 

 

Mamadou Macalou

Envoyé spécial à Abidjan

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