A l’ouverture de la session, Mme le ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme a fait savoir que ce document se veut un tremplin pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. Selon Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, l’adoption de l’Accord d’Etablissement du CICB permettra, en outre de résoudre la dimension pécuniaire, mais aussi et surtout de corriger les insuffisances liées aux congés spéciaux, aux congés de veuvage ou même de versement d’allocation en cas d’accident non professionnels
Dans son discours de présentation de l’Accord d’Etablissement, le directeur général du CICB, Paul Ismaël Baro, a dit qu’il s’agit de dynamiser le processus d’amélioration des conditions de vie et de travail des agents de la structure. Selon lui, travailler au CICB, requiert d’énormes sacrifices, un don de soi. Aux dires de Paul, pour répondre à la volonté affichée par l’ensemble des travailleurs, la direction générale a corrigé les insuffisances du document originel à travers l’élaboration d’un nouvel organigramme sur la base duquel ont été alloués des primes et indemnités aux différents postes. Le D.G du CICB de préciser que « l’adoption de l’Accord d’Etablissement répond à deux justificatifs plus ou moins juridiques : Primo, le procès verbal de conciliation entre le gouvernement et l’UNTM signé le 28 octobre 2014, en son Article 8, intitulé : Révision à la hausse du salaire au niveau des EPIC et EPA stipule que la révision à la hausse du salaire des EPA relève de la souveraineté des organes dirigeants qui peuvent la faire en fonction de leur ressources. Secundo, la question de l’Accord d’Etablissement a fait l’objet d’une recommandation de la Mission du Bureau du vérificateur Général. » .
Parlant de l’incidence financière de l’Accord, Paul a indiqué que celui-ci n’excède pas les 40% des ressources propres du CICB .Pour lui, l’application de ce document contribuera, par voie de conséquence à donner au CICB l’éclat qui lui sied. A l’issue des travaux , les administrateurs du CICB ont approuvé l’Accord d’Etablissement qui constitue la satisfaction de l’une des revendications du syndicat.
Jean GOITA
Abdoulaye Bouare, secrétaire général du comité syndical du CICB.
« J’invite mes collègues à redoubler d’efforts dans le travail. »
Après l’adoption de l’Accord d’Etablissement du CICB à l’issue de la 1ère session extraordinaire de son conseil d’Administration, nous nous sommes intéressés au secrétaire général du Comité Syndical des travailleurs .Abdoulaye Bouaré
« L’adoption de cet accord d’établissement me touche, Ce n’était pas évident que la situation des travailleurs du CICB, qui constitue un symbole architectural pour la visibilité du Mali, ne puisse faire l’objet d’une prise de décision aussi importante comme la présente .Nous ne -comprenions pas du tout qu’un document qui avait été signé depuis le 15 juillet 2011, ne soit pas appliqué par les directions précédentes. Les avantages de cet accord se situent à plusieurs niveaux .D’abord ce document confère désormais une grille salariale particulière aux agents du CICB, qui est nettement meilleure que celle que l’Etat donne aux contractuels. Ensuite, l’Accord d’Etablissement attribue des primes aux différents responsables du CICB. Depuis sa création jusqu’à la date d’aujourd’hui, le CICB n’avait jamais attribué de primes à aucun responsable, C’est la première fois qu’on parlera de primes de responsabilité pour les chefs de ce centre. Et pourtant, ces primes étaient annexées dans l’Accord d’Etablissement depuis quatre ans. L’application de cet Accord était une revendication du Syndicat. J’invite mes collègues à redoubler d’efforts dans le travail. Il faut reconnaître tout de même que la Direction est animée par une volonté constructive pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs .En contre partie il faut que les agents s’assument et se donnent davantage au travail .Quand on obtient ce qu’on demande, il faut aussi honorer ses engagements pour que celui qui exécute ne soit pas mécontent et découragé. Je suis persuadé que la centaine de travailleurs dont plus de 80 sont des contractuels, est consciente de sa responsabilité. »
Propos recueillis par Jean GOITA