C’est le message adressé aux participants par Mme Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO, qui a ouvert la série d’allocutions de la cérémonie d’ouverture de la CIMAM. Lu par Lazare Eloungou, son Représentant au Mali, il rappelle que «l’UNESCO a pris l’engagement de protéger et de reconstruire ce qui a été brisé», ajoutant «cette Conférence internationale est une opportunité de franchir une nouvelle étape de la renaissance culturelle du Mali».
SE l’Ambassadeur de Norvège au Mali, le pays qui a financé la CIMAM, Hege Hertzberg, empêché, a fait lire son discours par la maîtresse de cérémonie. Il en ressort que ce partenaire de longue date aidera notre pays à redevenir «paisible, prospère et stable» et «que l’histoire intellectuelle de Tombouctou, fort avancée, continuera de fasciner des générations de Norvégiens».
Le Coordinateur Résident du Système des Nations Unies au Mali, David Gressly, après avoir affirmé que le thème de la conférence «nous interpelle tous, en cette période où le Mali se reconstruit», magnifiera en Tombouctou «l’une des plus exceptionnelles richesses culturelles que sont ses manuscrits anciens». D’où l’impérieux devoir de les protéger comme un «bien culturel menacé».
Me Tall, après avoir souhaité la bienvenue à tous les invités et avant d’ouvrir officiellement les travaux de la CIMAM, déclarera que «le Mali compte environ 400 000 manuscrits anciens, selon les estimations» et qu’il s’agit là «d’un précieux trésor que nos prédécesseurs nous ont légué au fil des siècles». Le ministre martèlera «nous devons en assurer la conservation afin qu’ils puissent également bénéficier aux générations futures».
Dans ce domaine, et sous la houlette de l’association SAVAMA DCI du Dr Haïdara, notre pays peut compter sur le soutien de partenaires comme l’UNESCO, l’ISESCO, la Norvège, le Luxembourg, l’Arabie Saoudite, l’Afrique du Sud, les Pays-Bas et la Grande Bretagne. La cérémonie officielle terminée, place aux séances de conférences, visites de sites, projection de film et autres panels de spécialistes. Nous y reviendrons.
Ramata Diaouré