Commune et L’Art : Le premier Colloque se tiendra les 12, 13 et 14 février

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Initiés en 2017, « les praticables », passent désormais à un festival qui va se tenir tous les deux ans. « Kouma So Théâtre » et l’Union des associations culturelles et artistiques dénommé « Le Fil », en collaboration avec le laboratoire le LMI MaCoTer et la Maison du partenariat Angers Bamako, organiseront un colloque intitulé « la Commune et l’Art », les 12, 13 et 14 février 2021 à Bamako-Coura, dans la rue 369. L’information a été donnée par les membres de « Le Fil », lors d’une conférence de presse dans une famille Coulibaly à Bamako-Coura.

 

L’ouverture de ce colloque aura lieu, le 12 février à 16 heures à Bamako-Coura.  C’est une activité de réflexion et de discussion qui impliquera les élus, les notables et les personnes ressources du quartier, les opérateurs économiques, les médias, les représentants des jeunes, des femmes et tous les partenaires techniques et financiers de la  collectivité. Il vise également à définir les éléments d’un répertoire des artistes traditionnels et modernes de la commune, d’un répertoire des lieux artistiques et culturels de la commune, d’un répertoire des évènements artistiques et culturels de la commune, à définir avec tous les locaux, les axes pertinents à prendre en compte dans la définition de la mise en œuvre d’une politique culturelle locale, à établir, avec tous les acteurs, un cadre opérationnel de l’action culturelle locale.

Pensée comme une sorte de laboratoire, « la Commune et l’Art » se déroulera à travers une séance plénière et des séances en ateliers. Le thème de ce premier colloque porte sur : « la mémoire artistique et culturelle de la commune III de Bamako ». Il s’agira de réfléchir avec les acteurs communaux, les femmes, les jeunes et tous les partenaires de ladite commune à l’élaboration d’un véritable dispositif et participatif pour un meilleur développement culturel au niveau communal.

Pour Lamine Diarra, directeur artistique de « Kouma SO théâtre », membre de « Le Fil », le projet Commune et l’Art, est une réflexion de longue date. Pour lui, il ne s’agit pas seulement de créer pour créer, mais de creuser et d’aller au-delà du spectacle vivant. De faire en sorte qu’il soit le prétexte de penser la cité, la société, de questionner le monde et de permettre aux gens de comprendre que nous sommes un écosystème et qu’on fait partie du monde.

Cette coopérative culturelle d’artistes maliens, « Le Fil », est composé de quatre compagnies de danse, de théâtre et d’art visuel. Selon Lamine Diarra, l’objectif est qu’ensemble on puisse mutualiser nos efforts pour travailler en tant qu’artiste au service d’un territoire.

De son côté, Daouda Keita, directeur artiste de la compagnie « Famu Danse », membre fondateur du « Le Fil », dira que c’est un modèle, une première au Mali de voir un rassemblement de structures artistiques, dans une volonté de s’associer, pour se faire ordonner et administrer par une même boîte.

Composé de quatre associations dont, « Kuma So Théâtre », « Famu Danse », « Art au Féminin » et « Copier//Coller », selon lui, « le Fil » repose sur quatre piliers à savoir : une gestion d’administration de projet culturel, de la création et la diffusion d’œuvre contemporain, la formation continue ; la citoyenneté et le plaidoyer.

Chab Touré, coordinateur du projet, non moins professeur d’esthétique et consultant culturel, estime que « Les praticables », c’est un festival qui a été assez intelligent pour avoir choisi un quartier de la ville de Bamako comme lieu du festival. De faire en sorte que le théâtre sorte dans les salles et de venir dans la rue au plus près des populations.

« On rêve que Bamako-Coura soit un territoire de l’art. Que ce quartier soit un point G de notre société autour des activités cultuelles et la mémoire artistique. Car, non seulement, il est l’un des premiers quartiers de la ville de Bamako, mais aussi l’un des photographes africain le plus célébré dans le monde est de ce quartier, ainsi que certains acteurs culturels », on déclaré les conférenciers.

Bintou Coulibaly

 

 

 

 

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