Comédie club de l’Espace culturel Bouna :CAIJ a de nouveau émerveillé son public

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Ce n’est pas le Président –fondateur de la République très très démocratique du Gondwana, à savoir Mamane qui malmène tant les mots de la langue de Molière. Pourtant, il n’en est pas loin. D’abord par le nom, si ce n’était ce ha qui s’est incrusté entre Ma et ma. Ensuite par le talent.

L’humoriste Mahamane Diarra, plus connu sous le sobriquet CAIJ, ne cesse de surprendre et d’attirer un public de plus en plus nombreux. Sans nul doute du fait de l’immense talent de l’artiste qui se trouve en lui. CAIJ a encore une fois de plus émerveillé, vendredi dernier 1er avril 2011, le public de l’Espace Culturel Bouna. Comme on le dit, la qualité n’attend point l’âge, Pr. Mahamane Diarra est un jeune humoriste qui, depuis le bas âge, a été attiré vers l’art et particulièrement l’humour. En effet, déjà tout petit, il faisait rire ses camarades et son entourage à travers les histoires drôles qu’il racontait. Ses talents humoristes lui servent de moyen d’expression de ses sentiments, des préoccupations de la populace. Il a participé avec la troupe régionale de Koulikoro, dont il est originaire, à plusieurs biennales artistiques et culture de la jeunesse, à des semaines culturelles et locales. C’était entre 2002 et 2006. Mais c’est à partir de 2006 qu’il a véritablement commencé sa carrière professionnelle. Ce qui n’empêche cependant pas ce garçon hors du commun de poursuivre ses études au Conservatoire Balla Fasseké Kouyaté, où il fait la 2ème année de théâtre, et à la Faculté des Sciences Juridiques et Economiques où il suit des cours de droit public.

CAIJ se veut le porte-parole des populations et sa mission est de créer un monde meilleur exempt d’angoisses, de stress, des difficultés de la vie quotidienne. Il se sert des thèmes pour exprimer les préoccupations des uns et des autres dans un style qui n’est propre qu’à lui seul. CAIJ a toujours voulu incarner les personnages pour évoquer les problèmes de l’heure.

Les thèmes évoqués sur scène sont, entre autres, l’amour et la solidarité entre les Africains, les difficultés de la vie quotidienne. Il puise son inspiration des faits sociaux, l’actualité nationale, africaine et internationale. Ses histoires pleines d’humour, au-delà de leur fonction relaxante, sont des moyens pour sensibiliser, informer et surtout éduquer les populations sur certains phénomènes sociaux. Il compte se servir de son art pour changer le comportement de son prochain en l’amenant à prendre conscience de sa situation et à faire face au défi du développement socioéconomique. Bon vent, virtuose !

Ousmane Coulibaly

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