Le Colloque International sur la Production des Écrivaines de l’Afrique de l’Ouest s’est tenu les 07 et 08 mars 2014 à la Faculté des Lettres, des Langues et des Sciences du Langage de Bamako. A la cérémonie d’ouverture, l’on notait la présence du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr. Moustaph Dicko, du Ministre de la Promotion de la Femme, de la et de l’Enfant, Mme Sangaré Oumar Bah, de la présidente de la commission d’organisation Mme Coulibaly M’Bamakan Soucko, des écrivaines du Mali, du Burkina Faso, de al Guinée Conakry et du Sénégal.
Ces deux jours de colloque ont été mis à profit pour débattre les thèmes suivants : la culture de la lecture en famille au Mali; les violences faites aux femmes; le rôle des femmes au Mali hier et aujourd’hui ; la représentation féminine; la lecture croisée; les coups de foudre entre autres.
En prenant la parole à cette cérémonie, le représentant du maire de la Commune V, commune hôte de l’évènement, la Faculté des Lettres, des Langues et des Sciences du Langage de Bamako étant située dans l’un des quartiers de cette commune, M. Boubacar Kondé a déclaré que les femmes écrivaines ont joué un grand rôle dans l’émancipation de leurs consœurs. Par leurs oeuvres, a dit M. Kondé, les femmes écrivaines ont réussi à transformer et à enrichir l’image que l’on se faisait de la femme malienne.
A la suite de l’édile de la Commune V, le Recteur de l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako, le Pr. Macki Samaké a souligné que l’organisation de ce colloque international sur la littérature féminine est une grande première au Mali, qui célèbre en même temps la journée internationale des femmes. Ce qui confirme, au yeux de M. Samaké, la constance par laquelle la femme participe de tous les combats pour la libération de l’humanité à travers son engagement sans faille. Un engagement qui n’est pas étranger au fait que, a rappelé le Pr. Macki Samaké, les femmes occupent d’importants postes de responsabilités et sont présidentes de République, Premier ministre, députés, etc.
Le Ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Mme Sangaré Oumar Bah, a pour sa part indiqué que ces journées permettront aux écrivaines et universitaires de l’Afrique de l’Ouest de contribuer à la consolidation de la culture de la paix. Aussi, s’est-elle saisie de l’opportunité pour rendre un vibrant hommage aux femmes qui bravent les pesanteurs inhérentes à nos us et coutumes.
Le Pr. Moustaph Dicko, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a, lui, magnifié, le travail des écrivaines et universitaires de l’Afrique de l’Ouest, en soulignant que le fait d’écrire et de publier sont des gestes délibérés, voire d’autonomisation accrue de la pensée, gages de courage et d’engagement de la femme. Celle-là qui s’inspire des réalités de son monde et y apporte, à travers la création littéraire, un témoignage éloquent sur le drame qu’a connu notre pays. Aussi, a ajouté le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, “il est question surtout de mettre en évidence le pan du talent des femmes écrivaines du Mali et de la sous-région, quelques fois méconnu ou occulté, celles qui ont décidé de se servir de leur plume pour se faire entendre sur les évènements.”
Il convient de préciser que trois invités de marque n’ont pu faire le déplacement à ce colloque. Il s’agit de Mme Ly Madina Tall, sous le parrainage de laquelle le colloque devait se tenir. Il s’agit aussi de Mme Lylian Kesteloot et Mme Aminata Sow Fall.
Le reste de l’évènement s’est déroulé sans incident et a mobilisé de nombreux participants, des étudiants, des professionnels, hommes et femmes de divers horizons.
Le clou de cette première journée a été un imprévu heureux: la réception offerte aux participantes au colloque par la Première dame, Mme Kéita Aminata Maïga, à Koulouba.
Lors de la deuxième journée de ce colloque, les participantes ont planché sur des thèmes aussi divers que variés, tels que : la culture de la lecture en famille au Mali; es violences faites aux femmes; la représentation féminine; lectures croisées entre autres. Ces deux jours de colloque ont pris fin par une soirée culturelle.
Pour un coup d’essai, les organisateurs ont réussi un coup de maître. Ce qui augure d’un avenir certain pour l’organisation future, pourquoi pas annuelle, d’une telle rencontre autour du travail et des oeuvres des écrivaines de l’Afrique de l’Ouest. Vivement donc la prochaine.
Tougouna A. TRAORÉ
BRAVO POUR UNE FOIS EN 😛 POUR MES SOEURS 😛
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