Dans le cadre de son combat pour la valorisation des arts visuels, le centre soleil d’Afrique a organisé, du 18 au 30 novembre dernier, le Festival Africain d’Images Virtuelles Artistiques (FAIVA). Pour cette quatrième édition, on pouvait noter la participation de plusieurs artistes de la sous-région.
Dans le cadre des rencontres Djeka miri, initiées par le centre soleil d’Afrique de Bamako, la quatrième édition du FAIVA était spécifiquement axée sur le thème de : ” L’art au service de la réconciliation “. Pendant ces quelques semaines d’échanges entre artistes du Mali et ceux venus de l’Algérie, du Bénin, de la Tunisie… le festival fera aussi le tour de certaines régions du Mali telles que Ségou, Sikasso pour faire des séances de vernissage dans les rues. Elle a pour objectif de donner l’opportunité à la population de voir les arts plastiques sans se déplacer.
Dans son allocution, M. Hama Gouro, directeur du centre soleil d’Afrique, le FAIVA vise à promouvoir l’utilisation des nouvelles technologies dans l’art ainsi que cette forme d’expression artistique qu’est la vidéo d’art. Sa programmation dépassant les espaces culturels pour se porter dans la rue, permet de créer un cadre d’interaction avec ce public novice de l’art. Elle vise à redynamiser le secteur artistique au Mali pour créer un facteur de développement social et de réduction de la pauvreté. Elle permet aussi aux artistes étrangers de découvrir l’art et la culture du Mali.
Pendant cette douzaine de jours, des activités comme l’atelier de création en multimédias, conférences de presse, des causeries-débats, des expositions sur les images virtuelles, les projections vidéos d’images virtuelles sur les places publiques, les prestations musicales, la visite des espaces culturels et touristiques étaient les principales activités à l’affiche au cours du festival.
Et le tout a été bouclé par des prestations sportives qui avaient pour thème ” Votez pour moi “, réalisées par l’artiste plasticien béninois, Nathanael Vodouhe. Il était couvert des tissus blancs sur lesquels étaient inscrits les indicatifs de tous les pays du monde. Il transportait aussi une bassine sur sa tête, remplie de fleurs qui représentent les dons offerts par les présidents en campagne pour être élus. Tout ça, pour expliquer les promesses non tenues par les présidents d’Afrique.
Kadiatou MAIGA