Clôture de la 7ème édition du festival international de Jazz : Les organisateurs satisfaits

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L’Institut Français de Bamako a abrité le vendredi 5 mai dernier, la cérémonie de clôture de la  7ème  édition du festival international de Jazz connu sous le nom de ‘’Jazzy Koum ben’’ organisé par l’association ‘’Nyon Kon koum ben’’. L’évènement a été clôturé par une animation musicale de la chorale de la Cathédrale de Bamako en présence de plusieurs personnalités et amateurs de Jazz.

D’entrée de jeu, Zoé Dembélé, présidente du festival a indiqué que cette  7ème  édition a pu se tenir dans de très bonnes conditions de sécurité.  Selon elle, de talentueux artistes y ont participé avec un fort engagement artistique et humain. Aussi dit-elle, une équipe expérimentée et volontaire les ont assistés tout le long de cette semaine de concerts, d’ateliers musicaux, de ‘’Master class’’, ‘’d’after jazz’’ et de conférences.

« Au nom de l’association Nyon Kon koum ben, je tiens à dire un grand merci aux artistes et à toute l’équipe d’organisation », a-t-elle laissé entendre. Avant d’ajouter que cette 7ème  édition a pu se tenir grâce aux soutiens de l’Institut Français du Mali, de l’UNESCO, de la Fondation Orange, de Bramali, de l’Ambassade du Canada, du PACT, de l’Hôtel Laïco Amitié et de  la Villa Soudan.

A en croire Zoé Dembélé, la journée internationale du Jazz qui a eu lieu le dimanche 30 avril dernier a été pour eux, très riche car elle a commencé par une rencontre et des débats autour du patrimoine musical malien.

« Quatre monuments légendaires de la musique au Mali des années 60/70, Sory Bamba de l’orchestre Kanaga de Mopti, Yaya Coulibaly, fondateur et chef d’orchestre du Tiouwala Band de Banamba, Mama Sissoko du Super Biton de Ségou et Cheick Tidiane Seck,  nous ont aidé à dégager les pistes de réflexion sur un sujet qui nous intéresse particulièrement, notamment le rôle de ces anciens musiciens de grand talent dans la transmission des savoirs », a-t-elle fait savoir. Avant de signaler que cette journée s’est terminée par un concert inoubliable qui a réuni les artistes Dias du Niger, Majid Bekas du Maroc, Bassekou Kouyaté et Habib Koïté du Mali. Avec le Jazz dit-elle, ils ont fait tomber les frontières de langues, de couleurs, de races, de territoires et autres.

« Encore une fois, nous attestons que le Jazz est bien une musique de l’intelligence des hommes qui ont su la rendre continuellement belle et incomparable. Je remercie les amoureux de la musique particulièrement du Jazz », a-t-elle conclu.

Aoua Traoré

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