Youssouf Baba Cissé est réalisateur monteur et coordonnateur chez Afrimage, né dans une famille de cinéastes, ce surdoué n’est pas venu dans le monde du cinéma par hasard. En plus, il a participé à plusieurs activités déroulées dans les années précédentes, comme le programme de formation des vidéastes de Ségou en 2016, l’atelier de formation production audiovisuelle avec le FAFPA en 2017, la formation et la relance des rencontres cinématographiques de Bamako dont le thème était, cinéma vecteur d’emplois et de paix et programme de formation au cinéma sur son rôle dans la sensibilisation sur la cohésion sociale avec « Une caméra contre une arme » produit en 2019.En cette année 2020, ce fut la production,la réalisation et la diffusion de 2 épisodes du film malien basé sur la cohésion sociale et l’impact des conflits dans nos sociétés.
Lundi dernier, à l’UCECAO, il a pris comme témoin un parterre de journalistes pour la projection technique du film « Amadi le Dogon », un scénario qui a été réalisé grâce à l’appui des partenaires comme la BICIM et l’Union Européenne. « Amadi le Dogon » est un film qui parle de la cohésion sociale, dans un premier projet qui s’appelle « Une caméra contre une arme » qui a été inséré dans le programme d’activités en 2019. L’idée selon Youssouf Baba Cissé était de sillonner tout le Mali avec des jeunes qui seront initiés dans le cinéma.
« Amadi le Dogon » est un film qui retrace la vie d’un couple qui vit des calvaires par le fait d’appartenir à deux ethnies différentes. « Nous nous posons la question de savoir quel avenir est réservé à ses enfants issus de ce métissage », s’est interrogé le cinéaste. Avant de clarifier que l’image peut aussi avoir sa place dans la conscientisation d’une population en détresse. Le réalisateur, invite chacun à jouer sa petite partition à travers l’art et la culture, en image, en poésie ou même par un son musical. Un scénario qui est né du collectif Ja-labs, l’origine a poursuivi l’auteur est collective, et fait partie de la formation en production d’une idée et créer une série autour. « Il était demandé à chaque jeune d’écrire quelque chose et de nous apporter son idée sur laquelle nous pouvons développer un scénario et enfin de pouvoir le tourner, le réaliser et le diffuser », a-t-il expliqué. L’occasion était bonne pour Youssouf Baba Cissé, d’informer que c’est le début des festivités d’Afrimage, et il convient de noter également que ce film sera projeté dans les rues de la capitale.
Bien qu’il n’ait pas bénéficié de financement de l’Etat malien, l’auteur a aussi saisi l’occasion pour encore remercier les autorités, mais pour lui, les remerciements s’adressent toujours aux partenaires qui n’ont ménagé aucun effort pour l’opérationnalisation de ce film en six mois.
Alou Badra DOUMBIA