Natif de Ségou, Madou Wolo a vu le jour en 1962. Kary est issu d’une famille de musiciens, dont le chef, Bogoba COULIBALY, était un célèbre percussionniste. Dès l’âge de cinq (05) ans, il apprend à jouer au balafon grâce à son frère ainé Arouna. Il rentre à l’INA (Institut National des Arts) en 1982, où il obtient un diplôme en Arts dramatiques en 1986 et rencontre plusieurs comédiens maliens, avec qui il formera en fin 1986 «la Troupe Gnogolon».
Étudiant dramaturge, il se passionne pour la musique auprès de ses aînés musiciens de l’INA et apprend la guitare électrique et traditionnelle, le cora, le piano, la batterie. Une polyvalence dans les instruments musicaux, qui lui vaudra le surnom de «l’homme-orchestre». Kary interprète de nombreux rôles dans des théâtres amateurs montés à l’Institut National des Arts (INA) avec ses amis. Son premier grand rôle dans une pièce de théâtre sera dans la pièce «moi seul» de l’écrivain ivoirien Bernard B. DADIÉ.
Il met en place un groupe musical dénommé «Tobodji» en 1997, nom issu d’une chanson qu’il a interprété avec le maestro Toumani DIABATÉ en 1996, avec qui il se produisait lors de concerts, cérémonies de baptêmes et mariages. Suite aux conseils du dramaturge français Philippe Dossier, il initiera avec Malick DRAMÉ, Salim SYLLA et Feu Ténéma SANOGO, un groupe théâtral et se fera ainsi connaitre du grand public à travers le «Gnogolon» et ses produits à travers le monde.
En 1998, il se fait remarquer par le cinéaste burkinabè Feu Sotigui KOUYATÉ grâce à son rôle dans «Le Rêve du Python» de Dani KOUYATÉ. Sotigui KOUYATÉ, Habib DEMBÉLÉ et Alioune Ifra N’DIAYE créent «le mandeka théâtre» avec Kary qui réunissaient tous les critères de chanteur, comédien et musicien. C’est donc le début d’une carrière internationale grâce au «mandeka théâtre» dans les pays voisins et plus tard dans le monde entier.
Madou Wolo est un musicien compositeur, arrangeur touchant à tous les domaines de l’art en général, mais beacoup plus passionné par le théâtre dont «Sanoudjè» de Boubacar SIDIBÉ, «Yéléma» de Mamou CISSÉ d’où il hérite son surnom de «Madou Wolo», la «Génèse» de Cheick Oumar SISSOKO, «Sia, le Rêve du Python» de Dani KOUYATÉ, ainsi que le rôle de Dianguiné du bar. Comédien infatigable, Kary continue à faire rire ses milliers de fans, à animer les scènes internationales pour le plaisir de tous. Bon vent et surtout longue et heureuse vie à Madou Wolo.
Source: AfricanCinéphiles
Un artiste d’un talent exceptionnel. il a le génie de réussir à merveille tous ses rôles.
Une pépite pour notre culture.
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