Cinéma : De jeunes talents derrière la camera

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Du 14 au 18 décembre se tiendra la 8ème édition des Rencontres cinématographiques de Bamako et du Festival international de Nyamina sous l’égide de l’Union des créateurs et entrepreneurs du cinéma et de l’audiovisuel de l’Afrique de l’ouest (UCECAO).

En prélude à cette grande fête du cinéma, les membres de la commission d’organisation de ces deux évènements et le collectif des jeunes talents de l’UCECAO ont présenté des films courts-métrages réalisés par ce collectif. La projection s’est déroulée jeudi en début de soirée à l’Institut français du Mali (Ex-CCF) en présence du président de l’union, Souleymane Cissé, de celui du collectif, André Diarra et de plusieurs cinéastes. A travers ces courts-métrages, cette nouvelle génération de cinéastes entreprend de forger un nouveau maillon du 7è Art de notre pays, de bâtir une relève, d’adapter les films aux réalités socioculturelles de notre pays, de faire de Nyamina le point focal de la promotion du cinéma malien et surtout de désenclaver la 2ème Région en matière de réalisation de films. Ces films, d’une durée de 4 à 5 minutes, sont basés sur les réalités de la vie quotidienne à Bamako et sur l’humour. Il s’agit de « la folle et le chef de famille » de Ousmane Cissé ; « Policikè » de Souleymane Bathieno ; « Choc sur le net » de Rachida Maiga ; « Bourama Ka Dolo » de Salimata Tapily ; « Ladilikan » de André Diarra ; « Jeux de signe » de Abdoul Salam H Maiga ; « L’œil du Jakarta » de Kalilou Tiréra ; « Yôô » de Kassim Sanogo ; « Les braqueurs de dames » de Madani Touré dit Chanana » ; « Tonton Balla » de Kassim Sanogo. La projection a été suivie d’une conférence de presse animée par les membres du collectif. Le coordinateur de celui-ci a expliqué que le groupe avait passé 3 mois à préparer ces différents épisodes. Ces films ont servi aux réalisateurs en herbe à partager un esprit d’équipe, à accumuler de l’expérience et à promouvoir le savoir-faire et les compétences des jeunes. André Diarra a annoncé que l’équipe suivra des formations afin de combler des lacunes enregistrées durant le tournage. Ces films, a expliqué Souleymane Cissé, sont une manière pour les jeunes de croire en eux-mêmes, en leur capacité et forces intellectuelles. Créé seulement en octobre dernier, le Collectif des jeunes talents de l’UCECAO entend devenir une pépinière de jeunes talents pour le cinéma de notre pays.

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