Après 6 ans d’absence, les Rencontres cinématographiques de Bamako (RCB) signent leur retour, sur la scène avec l’organisation de la 13ème édition
Cette édition dont le thème central est : « Le cinéma, vecteur d’emplois et de paix », se tiendra du 7 au 9 décembre prochain, au Musée national du Mali. En prélude, de l’ouverture, prévue ce vendredi 7 décembre, les initiateurs et organisateurs de l’évènement, ont animé une conférence de presse, mardi, au siège de l’Union des créateurs et entrepreneurs du cinéma et de l’audiovisuel de l’Afrique de l’Ouest (UCECAO). L’objectif de ce rendez-vous avec les hommes des médias, était de les informer sur les avantages du cinéma dans le développement socio-économique d’une nation.
Co-organisée, cette année par l’UCECAO en collaboration avec l’Agence de communication, afrimage, la 13ème édition s’est donnée plus de visibilité, en créant des espaces de sponsoring autour d’elle. C’est pourquoi, au-delà des institutions financières, telle que la BICIM, elle bénéficie l’accompagnement de quelques opérateurs économiques de la place.
Ainsi, à la conférence de presse, marquant l’annonce de l’évènement, le promoteur de l’Agence de communication, afrimage Youssouf Cissé, dira qu’il était nécessaire, après ces années d’interruption, d’organiser les rencontres, pour le fil perdu avec le public cinématographique du Mali. C’est aussi, pour permettre aux jeunes générations d’émerger dans cet art, à travers leurs talents. Egalement, à travers cette 13ème édition, il s’agit de mener des discussions franches pour mieux se projeter dans l’avenir.
S’agissant du programme concocté pour ces trois journées, Youssouf a expliqué qu’il y aura : des projections en plein air, des concerts, des ateliers de formation, des masters-classes, du marché de la production cinématographique. Des conférences débats seront également animés sur des thèmes, tels que : « Rôle du cinéma dans la paix » ; « Cinéma et emplois » et « Rôle du cinéma dans la conservation des mœurs ». Un espace est aussi dédié au « Ciné Maquis ambiance ».
Pour le président de l’UCECAO, Souleymane Cissé, cinéaste de profession, ce festival cinématographique, se fera également, par une rétrospection inédite des plus grands films maliens. Celle-ci permettra de projeter des films à l’attention du public bamakois, dans les différents quartiers de Bamako. Et cela pendant 8 semaines. Selon lui, l’objectif de ces projections, c’est de faire en sorte que la population malienne puisse avoir accès à ces œuvres. Chose qui contribuera à la sensibiliser et l’éduquer, à la prise en compte du patrimoine cinématographique. De même, il s’agit également à travers ces projections d’observer l’évolution de cet septième art, au cours des 50 dernières années.
Notons qu’avant de rentrer dans le vif du sujet, un petit documentaire a été visionné. Il portait sur la visite du président d’une fondation, qui est en train de se battre pour la valorisation et la conservation de l’art cinématographique.
Diakalia M Dembélé