Christian Kahnt, DIB Goethe-Institut Côte d’Ivoire: « Celui qui lit, apprend à vivre… ».

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Christian Kahnt,
Christian Kahnt,

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je me nomme Christian Kahnt et je suis le Directeur du département Information et Bibliothèque / Culture et Développement du Goethe-Institut Côte d’Ivoire.

Qu’est-ce que la lecture selon vous ?

Lire, pour moi, c’est voyager dans d’autres pays et d’autres pensées. Si l’on veut connaitre d’autres peuples et d’autres cultures, alors la lecture nous offre l’occasion d’effectuer ce grand voyage.

 

Quand est-ce que vous avez commencé à lire ?

J’ai commencé à lire à l’âge de 6 ans.

 

Qu’est-ce que la lecture vous a apporté ?

La lecture m’a permis d’avoir une idée de la vie des autres, de découvrir d’autres cultures, de m’ouvrir au monde et de comprendre les autres.

 

On a coutume de dire que les maliens ne lisent pas, selon vous, ce constat amer est dû à quoi ?

La culture orale ou la transmission orale est en quelques sortes une forme très passionnante de lecture qui n’est ni meilleure, ni mauvaise mais qui est simplement différente

    

Avec l’arrivée de l’internet, ne craigniez-vous pas la disparition du livre imprimé ?

Je pense que tous les deux peuvent faire bon ménage. La télévision n’a pas pour autant supprimé la radio.

 

Quel appel avez-vous à lancer pour que les gens lisent beaucoup dans notre pays ?

Lire, c’est plonger dans d’autres  mondes; c’est voyager sans voyager. Lire, ça rend la vie plus colorée et diversifiée. Lire crée un espace secret de dialogue que personne n’entend.

 

Votre dernier mot

Je voudrais vous remercier pour l’opportunité que vous me donniez de m’adresser à nos amis lecteurs de « Bonne Lecture ».

 

Je voudrais terminer mon propos par cette parole :

Celui qui lit, apprend à vivre.

Interview réalisée par Mamadou Macalou

 

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1 commentaire

  1. L’éducation, c’est essentiellement de l’imitation. Pourquoi un enfant qui n’a jamais vu ses parents lire lirait-il? Des parents toujours affalés devant les séries télé. Des parents qui ne peuvent même pas dire aux enfants d’aller lire, à plus forte raison d’apprendre leurs leçons. Des parents qui délèguent l’éducation de leurs enfants à des enseignants à domicile. Des parents souvent millionnaires qui ne possèdent pas un seul livre dans leur bibliothèque (ce mot signifie chez nous un ameublement rempli de pots de chine). Dans le meilleur des cas, les parents se contentent d’acheter les livres scolaires…

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