Cheick Oumar Sissoko salue la bonne organisation : Nous voilà à la fin de la 8ème édition du Festival sur le Niger

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Quels sont les enseignements que vous tirez ?       

A l’issue de cette 8ème édition, je retiens que les différentes composantes du Festival sur le Niger s’affirment aujourd’hui comme une industrie culturelle en gestation. De l’entreprise culturelle  Festival sur le Niger sont nées d’autres composantes comme : le Studio d’enregistrement le « Kôré », le Centre culturel « Kôrè » et la Fondation du Festival sur le Niger. Tout cela nous encourage à une meilleure vision de la structuration de l’économie de la culture. A l’évidence, se dessine progressivement la prise en charge de l’explosion de la création artistique et culturelle.  Le Festival sur le Niger, de par son savoir faire, son organisation, les masters class et les thématiques fortes autorisent à croire que nous avançons, même s’il y a encore des voix amères, de l’amertume dans le cœur de certains acteurs qui pensent que l’Etat ne fait pas suffisamment pour le développement des industries de la création. Pire, ils accusent l’Etat de concurrence déloyale des acteurs privés dans certains domaines.

Que pensez-vous de l’organisation de cette 8ème édition ?                                

Je salue la maîtrise parfaite de l’organisation du Festival. Le Quai des Arts, retenu comme l’espace principal, est devenu, à la faveur de manifestation, un boulevard des danses traditionnelles et modernes. Il a été aussi un espace d’exposition des produits artisanaux et un espace de convivialité avec ses bars et restaurants, bien structurés et propres. Il faut retenir que cette année, il y avait trois scènes : Da Monzon, Biton et la scène libre occupée par les groupes folkloriques.

Les conférences ont été aussi une grande attraction ?                             

Le niveau des conférences a été très élevé.  Création et changement social, création et citoyenneté et création et marché ont été autant de thèmes qui ont été abordés dans un forum placé sous le thème « création et développement sûr ». Ce forum a permis aux festivaliers de voir les liens entre la création et le développement et a conduit à cerner la démarche à suivre pour mettre la culture au service d’un développement harmonieux. C’est aussi le lieu de saluer cette belle initiative de l’association de la population de Ségou à la manifestation par l’organisation des spectacles gratuits durant toutes les journées, à Sébougou, Sekoura et au Quai des Arts.

Assane Koné

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