Feu docteur Tingé Coulibaly, ancien professeur d’Histoire et de Géographie en Alger et Paris, compagnon de Mongo Beti, ardent partisan des luttes pour la libération des peuples d’Afrique, n’aura pas eu le plaisir d’enseigner dans son propre pays le Mali à cause d’une maladie chronique dont la prise en charge n’étant pas encore assurée ici au Mali. Comme pour rendre à sa patrie mère ses largesses, il instruit à sa famille de faire don de sa documentation après sa mort à la Bibliothèque Nationale de son pays.
Des ainés dont le Pr. Ali Nouhoum Diallo, camarades de promotion, parents et amis de l’illustre disparu, se sont joints à la ministre de la culture pour immortaliser l’instant et permettre à l’assistance de découvrir le héros du jour.
Dr Bourama lamine Coulibaly, porte-parole de la famille du défunt, rappelle le geste est la dernière volonté du professeur Tingé, avant de revenir sur la vie et le parcours de celui qui après son brillant passage à, l’actuel lycée Asky, s’envole pour Alger ensuite Paris pour y étudier et y être contraint d’enseigner pour cause de maladie. Après son discours, docteur a procédé à la remise symbolique des livres à la ministre de la Culture.
Le Pr Ali Nouhoum Diallo, ainé du Dr Tingé, est revenu quant à lui sur le parcours du militant et patriote Tingé Coulibaly qui n’a cessé sa vie durant de donner l’exemple dans tout ce qu’il entreprend.
La ministre de la culturelle a rendu un hommage à la famille Coulibaly pour le respect de la conviction du défunt, avant d’insister sur l’enseignement à tirer de la vie et de l’œuvre du défunt. Elle a par ailleurs appelé les usagers de ce trésor à y comme à l’entretien des ouvrages, mémoires de notre patrimoine éditorial.
Aux jeunes, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, conseille de « lire pour Savoir, pour comprendre, pour agir pour le développement du Mali ».
Mabel