L’Institut français du Mali, en collaboration avec la maison de la presse, a procédé le jeudi 05 mars à la remise de diplômes aux 12 récipiendaires du niveau C1.
Cette cérémonie de remise de diplômes marque la fin de la formation en langue française de 12 journalistes qui ont accepté de se remettre en cause, qui ont compris que l’apprentissage est un processus continu pour celui qui veut faire tache d’huile dans sa carrière.
Ces récipiendaires ont suivi une formation de 405 heures de cours, partant du niveau B1 pour atteindre le niveau C1, commencée le 29 août 2018 pour prendre fin le 06 décembre 2019 par l’organisation d’un examen.
Le représentant de la maison de la presse, Dado Camara, directrice de publication du journal L’Annonceur, a félicité les récipiendaires. Elle a les invités à contribuer à l’expansion et au rayonnement de la presse malienne. Selon elle, les subtilités de la langue française sont connues de tous, « ce qu’on peut dire verbalement n’est forcément pas toléré quand on écrit », a-t-elle annoncé.
Le coordinateur de la formation, Tidiane Ferdina Keïta, a indiqué que les récipiendaires ont été très assidus. Il y a eu des moments de difficultés, quelque fois, mais de bonheur aussi. Par ailleurs, il les a remerciés de leur courage tout en leur demandant d’appliquer sur le terrain tout ce qu’ils ont appris, de montrer par la qualité de leur production d’article ce qu’ils ont reçu de cette formation et de contribuer à élever un peu le niveau de la presse malienne.
« Ce n’est pas un certificat ou une attestation mais un diplôme délivré par le ministère de l’éducation français à valeur internationale partout où le journaliste d’expression francophone se manifeste pour sa fonction », a ajouté le directeur de l’Institut française du Mali.
Quelques récipiendaires n’ont pas manqué d’exprimer leur joie. Abdoul Dembélé du journal L’Indépendant se dit très content aujourd’hui. Il dit remercier la maison de la presse, l’Ambassade et l’Institut français ainsi que ses encadreurs pour la réalisation de cette formation. Car, selon lui, cette formation a une importance capitale pour nous les journalistes. « Grâce à cela, nos écrits seront améliorés, nous pouvons faire des analyses, de l’édito, une chronique et animer un débat à la télévision. Cette formation nous a beaucoup aidés sur le plan linguistique », a-t-il conclu.
« Je suis très heureuse de recevoir mon diplôme de DAF C1 après 18 mois de formation et je souhaite bon courage à nos successeurs », a laissé entendre Mariétou Coulibaly du journal Le Débat.
Madihawa Kébé, du journal Le Jour, ajoute qu’il est animé par un sentiment de fierté, de satisfaction suite à la remise de ce diplôme après 18 mois de formation pour le renforcement linguistique des journalistes par l’Institut français en collaboration avec la maison de la presse.
Et de conclure : « Je remercie toutes les personnes initiatrices de cette formation et qu’elles continuent de donner cette formation aux autres confrères qui n’en ont pas encore bénéficié et j’encourage les nouveaux à être assidus » a-t-il conclu.
Fatim B. Tounkara