Célébration du 62ème anniversaire de l’indépendance d’Algérie au Mali : Projection du film la ‘’Bataille d’Alger’’

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A l’occasion de la célébration du 62ème anniversaire de l’indépendance nationale de la République démocratique et populaire d’Algérie , son Ambassade au Mali a organisé ce samedi 13 juillet 2024 ,  la projection du film:’ La Bataille d’Alger ‘’ au Cinéma Babemba ex-Magic ,un film qui retrace principalement l’histoire d’Ali la Pointe lors de la Bataille d’Alger, et de la lutte pour le contrôle du quartier de la Casbah d’Alger, entre les militants du Front de Libération Nationale et les parachutistes français de la 10e DP, pendant la Guerre d’Algérie pour l’indépendance, sorti en 1966 dont le  récit se déroule pour l’essentiel entre 1954 et 1957 et prend pour cadre, comme son titre l’indique, la Bataille d’Alger. Il s’agit d’une reconstitution de la vraie bataille d’Alger de 1957, à l’occasion du soulèvement de la population algérienne musulmane par le Front de Libération Nationale contre le pouvoir colonial français, et de la tentative du détachement parachutiste de l’armée française de « pacifier » le secteur.

Les invités présents à cette projection étaient l’Ambassadeur Turc, les Ex ministres Harouna Toureh et Zeini Moulaye Haidara, l’honorable Attay Ag Abdallah, membre du CNT, des Intellectuels, membres de la Communauté Nationalité et membres du Mouvement associatif malien.  Ainsi que d’autres notabilités et dignitaires maliens.

Selon le Ministre conseiller, chargé d’affaire SEM Abdelatif GUIA,  la projection de ce film, qui met en lumière une étape charnière de l’histoire de leur Peuple héros, fait partie des activités organisées par l’ambassade d’Algérie tout au long du mois de juillet pour commémorer le 62ème anniversaire de l’indépendance nationale. Le but est de rendre hommage aux Martyrs qui ont sacrifié leurs vies sur l’autel de la liberté pour qu’ils  puissent  aujourd’hui Algériennes et Algériens vivre libres, indépendants et souverains sur la terre de leurs  ancêtres. La projection de ce film c’est aussi pour que les maliens et la diaspora algérienne puissent connaître une étape importante de l’histoire glorieuse de l’Algérie, celle du combat héroïque mené par le Peuple algérien afin de recouvrer son indépendance nationale.  Il a tenu également à remercier les membres de sa Communauté Nationale établie ici au Mali qui sont venus nombreux, aux personnalités maliennes, membres du corps diplomatique accrédité au Mali ainsi qu’aux citoyens maliens qui ont bien voulu honorer de leur présence cette projection. Et rendre gloire à leurs martyrs.

Ce que l’on a pu retenir du film la Bataille d’Alger

En 1954 à Alger, le Front de libération nationale (FLN) diffuse son premier communiqué : son but est l’indépendance nationale vis-à-vis de la France, et la restauration de l’État algérien. Ali la Pointe propose des parties de bonneteau. Repéré par la police, il s’enfuit mais se fait agresser par un passant, il réplique et se fait tabasser par le reste du groupe. Rattrapé par la police, il se fait arrêter. Emprisonné, il assiste par la fenêtre de sa cellule à l’exécution d’une peine de mort par guillotine sur un nationaliste. Le FLN le contacte.

Cinq mois plus tard, il réalise une première mission pour le FLN : il tire au pistolet sur un policier. L’arme, qui lui est fournie au dernier moment, n’est pas chargée. Il s’enfuit. En rencontrant plus tard El-hadi Jaffar, un homme important au sein du FLN, il apprend que cette mission était un test pour voir s’il était un agent d’infiltration de la police. Jaffar estime que l’organisation n’est pas encore prête à tuer un policier.

En avril 1956, le FLN décide de bannir l’usage et la vente des drogues dont l’alcool, la prostitution et le proxénétisme. Un homme ivre dans la rue est battu par des enfants. Ali la Pointe assassine un homme condamné à mort par le FLN. Des mariages clandestins sont organisés par le FLN.

Le 20 juin 1956, une série d’attentats vise des policiers. Leurs armes sont volées. Les policiers répliquent et tirent sur des hommes armés. Les postes de police sont renforcés, des barrages filtrants sont montés par la police et des rues sont condamnées, bloquant ainsi les quartiers arabes. Des restrictions sont prises pour la vente de produits pharmaceutiques destinés à soigner des blessures par balle, les responsables d’établissement sanitaire doivent déclarer les blessés admis à la police.

Le 20 juillet 1956, une nouvelle vague d’attentats fait trois morts chez les policiers. La population des quartiers européens se fait menaçante envers les Arabes. Aidé par un commissaire, un homme dépose une bombe dans la casbah, tuant plusieurs personnes. La population manifeste le lendemain, le FLN contient la manifestation. Trois femmes sont chargées de déposer des bombes. Pour sortir de la casbah sans se faire fouiller, elles s’habillent « à l’européenne ». Les bombes explosent dans deux cafés et dans une agence Air France.

Le 10 janvier 1957, les paras de la 10e DP entrent dans Alger avec pour mission de lutter contre l’activité des réseaux du FLN. Leur chef, le colonel Mathieu Philippe, comme il l’explique à ses officiers dans un briefing sur la guerre anti-subversive, veut démanteler l’organisation pyramidale du FLN en procédant à des arrestations et des interrogatoires, sous-entendant le recours à la torture.

En prévision d’une discussion sur l’Algérie à l’ONU, le FLN organise huit jours de grève générale pour montrer le soutien dont il dispose parmi la population. La grève est massivement suivie, usant de violences, les militaires obligent une partie de la population à travailler. L’ONU refuse d’intervenir en Algérie.

Les méthodes de Mathieu s’avèrent efficaces, il obtient l’identité de l’État-major du FLN, dont font partie Jaffar et Ali la Pointe. Larbi Ben M’hidi, un des fondateurs du FLN est arrêté. Il meurt dans sa cellule dans des circonstances troublantes. La torture est employée au cours d’interrogatoires : chalumeau, électricité, eau… Les attentats continuent.

Les militaires remontent jusqu’à l’état-major du FLN. Pris au piège, Jaffar se rend le 24 septembre 1957. Le 8 octobre 1957, Ali la Pointe est aussi pris au piège avec d’autres combattants. Il ne se rend pas, l’armée fait exploser la cachette.

Le 11 décembre 1960, après deux années de calme, la population d’Alger manifeste. Des militaires tirent sur des manifestants. L’opinion publique française est influencée par ces manifestations. Des hommes politiques français cherchent alors à redéfinir la relation de la France avec l’Algérie. Finalement, le 2 juillet 1962, l’Algérie devient indépendante

 

Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net

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