Désormais grâce à Tamaro Touré, le monde de la littérature s’est rallongé à travers le livre « Bracelets d’Afrique ». Un ouvrage de 148 pages qui parle de 200 bracelets collectionnés. La cérémonie de lancement s’est déroulée dans les locaux du Musée National de Bamako le jeudi 19 juillet 2012.
La cérémonie a été rehaussée par la présence des Ministres de la culture, Mme Diallo Fadima Touré et de son homologue de la communication, des postes et des nouvelles technologies, Hamadoun Touré. On notait également la présence de Aminata Dramane Traoré et du Pr Ali Nouhoum Diallo et de plusieurs autres personnalités.
Une solennité marquée par la prestation des enfants de SOS Sanankoroba, le discours du président de l’Amicale des Anciens Etudiants et Stagiaires de Dakar (Aesd), Sory Doumbia, la présentation de l’auteur par MME Sidibé Adam et enfin la présentation du livre par Samuel Sidibé.
Prenant la parole, le président de l’Amicale des Anciens Etudiants et Stagiaires de Dakar, Sory Doumbia, a rappelé la vie des anciens étudiants de Dakar tout en portant un regard sur le rôle que Tamaro Touré a joué au sein de cette association à Dakar.
Pour parler de l’auteur, Mme Sidibé Adam fera savoir que Tamaro Touré est née le 31 mars 1937 à Ségou. Fille de El Hadj Abdoulaye Djeliyan Touré, Imam de la grande mosquée de Ségou et Aoussou Fadiga. Selon elle, l’auteur a été une figure célèbre de la diaspora. Première femme inspecteur de travail du Sénégal. Conseiller du Premier ministre Abdou Diouf. Elle est redevenue Conseiller du président Abdou Diouf cumulativement avec son poste de Directeur du travail et de patronne du village SOS. Distinctions honorifiques (toutes sénégalaises). Chevalier de l’Ordre National du Lion, Chevalier de l’Ordre du Mérite, Officier de l’Ordre du Mérite et enfin Commandeur de l’Ordre du Mérite.
Au sujet du livre de 148 pages et édité aux Editions l’Harmattan, Samuel Sidibé a salué le courage de l’auteur pour son œuvre. Répertorier 200 bracelets qui constituent une richesse dont nous même nous n’avons aucune connaissance de son importance.
Pour l’auteur, ces bracelets sont d’une finesse extraordinaire dont grands comme petits artisans fabriquent pour faire partager la richesse de notre continent.
Pour les intervenants, à un moment où les têtes de file de l’art africain rencontrent d’énormes difficultés pour s’offrir la place qu’’ils méritent dans la sphère occidentale des arts contemporain, la sortie d’un tel livre est à saluer.
Destin GNIMADI