A mesure qu’on s’achemine vers l’ouverture officielle, ce samedi 20 décembre 2008, de
Ils avaient été instaurés par les autorités locales, histoire de mieux s’assurer de la réussite de cette fête culturelle et artistique. Nous étions en janvier
Le ticket avait été instauré pour 6 mois, c’est-à-dire de janvier à juin 2008,
Pourtant, l’initiative avait toutes les bonnes raisons du monde de porter fruit : le ticket coutait
Le Gouverneur sortant aurait-il quelque chose à voir dans cette nébuleuse comme le laissent croire les mauvaises langues ? En dehors du fait que les contributeurs n’ont jamais eu d’explication sur le pourquoi de la réinstauration des tickets, les Kayesiens sont aussi choqués par le silence de
”Chacun veut… bouffer”
La biennale est l’occasion rêvée pour certaines brebis galeuses des différentes commissions d’organisateurs de se faire les poches. Toute chose qui a ralenti le travail de ceux qui sont de bonne foi. Le moins qu’on puisse dire à jour j moins 2, est que nul ne peut parier sur la perfection de l’organisation. Mais tout le monde pense en même temps que Kayes doit relever le défi. Car pour la première fois, le ministère de
Au moment où les délégations, troupes et autres visiteurs se bousculent aux portes de la ville historique de Kayes, les organisateurs semblent débordés. Coups de peinture par-ci, balayages de rues et curages de caniveaux par là. La ville qui accueille actuellement de nombreux étrangers est en effervescence.
Casse-tête parmi tant d’autres qui donnent migraines et céphalées aux organisateurs qui ne savent plus à quel saint se vouer : celui d’hébergement. Mais, le moins qu’on puisse retenir est que la cité des rails est en train de faire sa mue. Quoi de plus normal quand on sait que toute la république est attendue sur place !
Alhassane H. Maïga
C’est l’encouragement qui a manqué le plus !
Tous les regards sont tournés vers la cité du rail, Kayes, qui accueille cette année la jeunesse malienne dans le contexte de la biennale artistique et culturelle de notre pays. Un rendez-vous qui a été activement préparé dans les huit régions du pays et le district de Bamako. Nous avons suivi les dernières préparatifs dans la cité du Méguetan où les acteurs, hommes et femmes, venus des six cercles de la région, se sont adonnés pendant un mois corps et âme aux répétitions. Celles-ci se déroulaient simultanément dans les immenses salles de spectacles Sira Mory Diabaté et de
u menu : chœurs, solo, ballet à thème, danse traditionnelle, l’ensemble instrumental, pièce de théâtre, orchestre moderne, sont au centre des séances de répétition réparties sur une durée moyenne. A la date du jeudi 4 décembre, les acteurs toutes disciplines confondues, avaient invité les autorités de la région qu’elles s’apprêtent à représenter à assister à une séance de répétition générale. Histoire de se mettre peut-être en confiance.
Malheureusement, aucun responsable n’a daigné faire acte de présence. Ainsi, de 15 heures à 18 heures, ils se sont contentés de défiler devant les critiques qui ont conclu que le niveau des répétitions va de qualité moyenne à déficitaire.
Si l’amateurisme des acteurs peut expliquer cet état de fait, les défaillances d’ordre techniques et logistiques ne sont pas non plus à écarter. Ainsi, a-t-on déploré l’absence d’instruments à vent, des guitares manquant de cordes, l’inexistence d’amplificateurs, surtout le manque de musiciens instrumentistes au niveau de l’orchestre moderne. Car il a fallu louer les services d’un soliste et d’un flûtiste.
Autres déboires relevés : les acteurs, pendant un mois d’internat n’ont perçu aucune prime. Si la qualité des repas est acceptable, la quantité s’est longtemps avérée insuffisante pour la cinquantaine d’âmes présentes. Las de dénoncer cette situation, les acteurs ont fini par bouder les répétitions matinales du vendredi 5 décembre pour se faire entendre au plus haut niveau de l’administration.
Il a fallu des tractations entre l’encadrement de la troupe et le gouvernorat de la région pour que les entraînements reprennent dans l’après-midi. Avec à la clef, la promesse d’allouer une prime de
Reste que ce qui a surtout sapé le moral de la troupe, c’est que hormis le président de l’Assemblée régionale, Dr Baba Togola, aucun responsable de la région ne lui a rendu visite. Le gouverneur de la région, Soungalo Bouaré, avait pourtant invité les responsables en charge de la jeunesse à la vigilance et à la détermination pour oublier les mauvais souvenirs de Ségou
Pour aller vers cette volonté manifestée par le premier responsable de la région, il faudrait nécessairement un engagement de tous : responsables politiques et administratifs, techniciens et acteurs. Si par amour et passion, les uns et les autres ont abandonné leurs foyers pour œuvrer en faveur de la région, il va de soi que le minimum vital pour assurer le travail bien fait soit à leur disposition. " Aux mauvaises manœuvres, nul n’est tenu responsable " se dit-on.
Zoumana Nayté
Bamako compte réserver des surprises à
Sous la direction Moussa Mariko, la troupe devant représenter la ville de Bamako à
Le moins qu’on puisse retenir, c’est que la troupe a émerveillé l’assistance dans chacune de ses prestations : la précision dans l’exécution des rythmes de la percussion, harmonie entre les pas de danse et la symphonie des différents instruments joués. La pertinence des thèmes abordé sur les problèmes d’actualité et les faits de société montre à quel point la troupe a mouillé le maillot durant les deux mois d’internat passés au Stade 26 mars.
C’est non sans raison donc que le Gouverneur Koné a tenu à la remercier et l’encourager. Il a souhaité bonne chance aux jeunes désireux de réaliser l’objectif ultime qui est de remporter le 1er prix comme. Il leur a ensuite offert la somme de
Selon lui, il ne reste que quelques réglages techniques pour avoir une œuvre qui sera à la hauteur de leur ambition. Ce dont ne doute point Oumar Kamara Ka, ancien membre du jury des éditions 2003 et 2005.
Ousmane Coulibaly