Pour le renforcement du dialogue interculturel, l’accord pour la paix et la réconciliation nationale exige en son annexe 3, le retour de la Biennale artistique et culturelle. La cérémonie de lancement de l’édition spéciale Bamako le dimanche, a tenu toutes ses promesses.
Après six ans d’interruption suite à la crise, la Biennale artistique et culturelle signe son grand retour. Le gouvernement, dans son combat pour la recherche d’une paix durable, s’est engagé à donner une réponse favorable à l’une des grandes attentes des communautés, à savoir la reprise de cette manifestation culturelle qui est d’ailleurs une exigence de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale pour le renforcement du dialogue interculturel.
L’édition spéciale de Bamako 2017 qui a ouvert ses portes le dimanche 24 décembre sous la présidence du président de la République, se veut surtout inclusive. Au-delà de la participation des délégations venues des 10 régions et du district, cette édition implique particulièrement la jeunesse malienne, la diaspora à travers les Maliens de l’extérieur, ainsi que l’Association des personnes vivant avec un handicap.
Le président de la République qui a donné le top départ de cette édition spéciale a rendu un vibrant hommage au président Modibo Kéita pour avoir initié ce cadre de brassage culturel entre les communautés maliennes.
Pour la ministre de la Culture, Ndiaye Ramatoulaye Diallo, cette manifestation culturelle résonne comme un creuset véritable des valeurs de cohésion sociale.
“La Biennale artistique et culturelle, ce n’est pas seulement la culture comme on voudrait l’entendre. La Biennale artistique et culturelle ce n’est pas seulement la compétition entre les régions, comme on voudrait le faire croire. La Biennale artistique et culturelle ce n’est pas que la fête du folklore malien. Mais en même temps, la Biennale c’est à la fois tout ça”, a souligné, la ministre de la Culture. Elle a affirmé que près de 800 participants prennent part à cette édition.
La cérémonie de lancement a été marquée par le défilé de toutes les délégations et la prestation des artistes et humoristes. Les compétitions entre les troupes se tiennent jusqu’au 31 décembre au Palais de la culture.
M. Diallo
Nos gouvernants sont nos problèmes, ils sont irresponsables et insouciants, le peuple a compris que nous sommes en guerre, c’est pourquoi il s’est pas mobilisé !
Que cet instant reste un divertissement
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