Si Ouagadougou à son FESPACO, Dakar a sa biennale dédiée aux arts plastiques, Abidjan a son marché d’art et du spectacle, Bamako à sa biennale africaine de la photographie. A la faveur des évènements que le mali a connu en 2012 et 2013, l’organisation de la manifestation a été interrompue. Mais, aujourd’hui avec le Mali qui pointe le né, la 10ème édition du rendez-vous des photographes africains, est annoncé pour novembre 2015. L’évènement était le 21 novembre 2014 au centre d’une conférence de presse au Musée national du Mali.
« Après une interruption de trois ans, la Biennale africaine de la photographie reprend son cours ». La déclaration a été faite le 21 novembre 2014, par Mme Ndiaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la culture, lors d’une conférence de presse organisée à cet effet au Musée national du Mali. Pour la circonstance, elle avait à ses côtés l’ambassadeur de France au Mali, le Délégué général de la Biennale, Samuel Sidibé, non moins Directeur du Musée national du Mali et Bisi Silva, Directrice artistique de la Biennale Bamako 2015. Coproduite par le Ministère de la culture du Mali et l’Institut Français, depuis sa date de création en 1994, la 10ème édition de la Biennale africaine de la photographie, est placée sous le thème : « le temps conté, Telling time ». Cette thématique formulée de façon provisoire « temps conté », veut amener les artistes photographes à utiliser la photographie comme un médium d’exploration de la notion de temporalité à travers la narration du passé, du présent et du futur. Mme N’diaye Ramatoulaye Diallo a insisté sur l’importance pour le Mali et l’Afrique d’abriter cet évènement. Elle a rappelé que les Rencontres occupent une place importante dans l’agenda culturel du Mali, du continent et du monde. Selon elle, au fil des ans les Rencontres se sont en effet imposées comme le rendez-vous panafricain incontournable pour les photographes du continent et de la diaspora, offrant aux artistes des opportunités exceptionnelles de rencontres entre eux mais aussi avec les professionnels du secteur venant du monde entier. Elle a aussi estimé que la Biennale pendant longtemps unique festival sur le continent, s’est révélée comme un outil exceptionnel de promotion de la photographie et des photographies africains. « De nombreux photographes africains connus à travers le monde aujourd’hui ont été révélés par Bamako », a-t-elle indiqué. Avant de citer Seydou Keïta, Malick Sidibé, lauréat du lion d’or de Venise, Samuel Fosso etc. « 80 à 90% des photographes africains présents sur le marché aujourd’hui ont été révélés ou primés à Bamako », a-t-elle indiqué. Et, d’ajouter que la Biennale de Bamako a servi comme catalyseur de nombreux festivals sur le continent animés par des photographes passés par Bamako.
Assane Koné
Bonne nouvelle !
“Qui pointe son né”????? Attention à la relecture mes amis.
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