Dans le cadre de la 9è édition des Rencontres africaines de la photographie de Bamako, l’ambassadeur du Burkina Faso dans notre pays, Mohamed Topan Sanne, a présidé jeudi dans les locaux de sa chancellerie le vernissage d’une exposition de photographies intitulée « Cinquante ans d’indépendance : regards croisés de 15 photographes d’Afrique et d’Europe sur le Burkina d’aujourd’hui » du Centre de photographie de Ouagadougou (CPO).
C’était en présence du secrétaire général du ministère de la Culture, Al Hadi Goïta, de représentants du ministère des Affaires Etrangères, de diplomates et de plusieurs invités de marque. L’exposition « Cinquante ans d’indépendance : regards croisés de 15 photographes d’Afrique et d’Europe sur le Burkina d’aujourd’hui » est le fruit des travaux du 2è atelier de photographie international Afrique/Europe qui s’est tenu à Ouagadougou en 2010. Les images fixent la vie en général à Ouagadougou. En parcourant l’exposition, le visiteur est séduit par la modernité de la ville ainsi que les progrès que le pays a pu réaliser en cinquante ans d’indépendance. A travers ces images, les photographes ont également mis en relief un pan de la culture burkinabé. « Cinquante ans d’indépendance » rendent aussi hommage au travail de la femme, mettent en exergue l’architecture moderne et traditionnelle de la ville de Ouagadougou. Pour l’ambassadeur du Faso a présenté l’exposition comme une contribution de son pays aux activités de la biennale africaine de la photographie. La présence massive de photographes burkinabés à cette biennale, témoigne de l’engagement de son pays à promouvoir le métier du photographe. Warren B. Saré est le coordinateur du Centre de photographie de Ouagadougou. Cette présence aux rencontres de Bamako est, explique-t-il, une manière de conforter l’image de leur pays et de véhiculer un message de paix tout le long du parcours de la caravane chargée de l’exposition. L’un des objectifs de la caravane, selon Warren B. Saré, est aussi de permettre aux photographes du Pays des hommes intègres de visiter les centres de formation, les expositions de photos. Le voyage donne ainsi une idée de la photographie professionnelle aux caravaniers. Le métissage comme modèle de langage visuel, explique le coordinateur, devient ici l’espace où les différences ne nient pas les identités mais n’en laissent pas moins s’exprimer une vision résolument africaine de cette nouvelle génération de photographes. L’exposition reste ouverte du 4 au 11 novembre dans les locaux de l’ambassade du Burkina Faso à l’ACI 2000.