L’enceinte du Musée nationale a abrité, le jeudi 8 décembre 2022, la cérémonie de lancement de la 13ème édition de la Biennale africaine de la photographie, “Rencontres de Bamako”. Ladite était présidée par le Ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, en présence de plusieurs membres du gouvernement, de l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Mali, Bart Ouvry, de la représentante de la Coopération Suisse au Mali, Rachelle Traoré, du Directeur artistique, Bonavanture Soh Bejeng Ndikung et du Délégué général de la 13ème édition, Cheick Diallo, ainsi que le représentant du maire de la commune III du district de Bamako, Alioune Diabaté.
Premier à prendre la parole, le représentant du maire de la commune III du district de Bamako, Alioune Diabaté, a laissé entendre que l’organisation des rencontres de Bamako est une plate-forme d’échanges entre les différents acteurs de l’industrie de la photographie. Et d’ajouter qu’elle est un lieu de révélation des talents. Avant de souhaiter la cordiale bienvenue à toutes les délégations africaines sur la terre malienne.
A sa suite, le directeur artistique de la présence édition, Bonavanture Soh Bejeng Ndikung, a livré le contenu d’une série de poèmes pour placer l’événement dans son concept. Aussi, il s’est réjoui que le Mali ait pu accueillir cette rencontre malgré le concept de crise multidimensionnelle qui secoue notre pays. Cela prouve, selon lui, que le Mali se relève petit à petit de la crise. A le croire, durant deux mois, 75 artistes de l’industrie de la photographie présents au Mali apporteront les multiples facettes de la vision de la culture africaine.
En ce qui concerne le délégué général de la 13ème édition, Cheick Diallo, il dira que nous avons cette terre malienne en partage. Ainsi, la découverte de l’autre et de soi-même permet de déterminer le caractère humaniste de cette édition qui va au-delà de la photographie. Et de poursuivre que ni les origines encore moins les langues ne doivent être des entraves de cette découverte parce que cette édition est celle du peuple du Mali et de l’Afrique. Il ajoutera que durant 25 ans l’art photographique africain a parlé au monde et à toute l’Afrique. Avant de saluer l’engagement des plus hautes autorités de la Transition pour que Bamako puisse accueillir l’Afrique et le monde de la photographie. Il a aussi invité les Africains à faire de l’art le socle du développement.
Pour la représentante de la coopération Suisse au Mali, Traoré Rachelle, la rencontre permet de véhiculer les images attrayantes et positives de l’Afrique et de sa culture. Elle se dit consciente des difficultés rencontrées dans l’organisation de cette édition.
Quant à l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Mali, Bart Ouvry, il s’est réjoui du fait que Bamako soit la capitale de la photographie africaine et mondiale pendant deux mois. Et d’ajouter que cette édition permet de révéler de grands talents de la philosophie. Aussi, elle contribue au rayonnement culturel du Mali et de l’Afrique. Ainsi, elle permet de professionnaliser les acteurs de l’industrie de la photographie et de les mettre en réseau.
Pour sa part, le Ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, dira c’est une édition aux allures spéciales, tant son organisation dans un contexte sanitaire insaisissable, a été émaillée de péripéties et d’incertitudes. “Il a été donné à certains de penser et peut-être, d’espérer que cette 13ème édition des Rencontres de Bamako ne se tiendra pas. Eh bien, elle est là. C’était donc, sans compter sur la détermination des hautes autorités de la Transition de relever le défi, pour l’honneur des Maliens, pour le bonheur des artistes et pour l’essor de l’art contemporain de la photographie sur le continent”, a-t-il ajouté.
A ses dires, le Gouvernement du Mali a une pleine conscience de la portée d’un tel événement pour la structuration d’une véritable industrie de l’art et de la photographie sur le Continent africain. Et d’ajouter que les Rencontres de Bamako s’honorent donc de l’engagement souverain du Gouvernement malien pour que cet événement tienne son rang parmi les plus grands rendez-vous culturels du continent. A l’entendre, la vision du Gouvernement du Mali, c’est aussi faire de la Biennale de la Photographie, le lieu par excellence de la rencontre de tous les arts. “Cette pluridisciplinarité engage la Délégation générale ainsi que l’ensemble des organisateurs à créer de l’intérêt auprès des peuples du Mali et d’Afrique”, a-t-il conclu.
B PAÏTAO