Pour renforcer la position culturelle de Badiangara le Président Directeur général de Togouna Agro Industrie Seydou Natoumé vient de réaliser un monument culturel à Badiangara dont l’inauguration dudit édifice est très attendue dans les jours à venir.
Bandiagara est une ville historique du Mali. Vieille de plus de 240 ans, ses fils se sont fait illustrés de part leurs compétences dans divers domaines. Il s’agit notamment det Yambo Ouologuem et Amadou Hampaté Ba. En effet, ce monument vient de consolider le patrimoine culturel du ladite localité.
Ce monument posé au cœur du carrefour de la gare sur la route du poisson est un chef d’œuvre réalisé par Seydou Natoumé Pdg de Togouna Argo Industrie dans la ville cosmopolite au cœur du triangle touristique malien constitué par Djenné-Bandiagara-Tombouctou. Le présent joyau architectural en cette colonne haute de 26 m se dresse majestueusement à l’entrée ouest de la ville sur une superficie de 30 m2. Il a été décoré par des ingénieurs et ouvriers maliens et coréens. Ressortissant du cercle et natif du village de Kama dans la commune de Sangha Natoumé ne manque aucune occasion pour donner plus de lisibilité et de visibilité à son terroir.
Son esplanade que le visiteur peut atteindre en grimpant quelques marches assure une vue imprenable sur les différents quartiers de la ville. En dessous du monument, on distingue un une figure circulaire elle-même constituée de huit trigones ornés de graviers ocres et bordés de gazons verts. Une représentation en bronze d’une porte dogon et des figurines de greniers et de cambres d’hôtes viennent se dissoudre dans un paysage figuré de falaises, de mares à caïmans, de masques, de villages pittoresques encastrés eux-mêmes entre flancs de montagnes et végétations de savane. Un vrai régal d’idéogrammes et d’inscriptions métaphoriques pour les autochtones et les visiteurs qui peuvent contempler en un seul monument la profondeur et l’immensité d’un paysage fabuleux, mythique et mystérieux qui a le mérite d’abriter un peuple combien attaché à son passé et combien interpellé par son présent et son avenir.
Au détour du monument, on retrouve l’authenticité d’une histoire troublée enfin immortalisée par l’artiste: trois piliers en échelles qui portent l’écuelle fondatrice de la cité légendaire et sur laquelle veille jalousement Nangabanou Tembely, fondateur du village en 1770 en compagnie de son chien, son compagnon de chasse. On frôle le précepte de la calebasse trouée. Les masques brigadiers choisies sont également inspirés de l’instinct de sauvegarde de cette culture enviée par le voyageur et souvent méconnu et désapprise par l’habitant et le voisin (kanaga, satimbé, dobolo).
En voilà un ouvrage émergé du fervent volontarisme d’un fils du terroir attaché à ses origines, qui fera sa place dans l’attrait touristique et culturel du plateau Dogon et qui servira de témoignage commun pour les nouvelles générations quant à l’attachement que chaque citoyen doit cultiver pour le progrès de la nation.
A travers sa fondation de bienfaisance et de développement, cette entreprise fait montre d’un engagement citoyen remarquable : don de camions bennes neufs pour l’assainissement à la ville de Mopti, de tracteurs, charrues, motoculteurs et mobylettes à de nombreux villages, construction et équipement d’un grand centre médical à Sangha et prise en charge du personnel ; construction d’écoles à Kama, Djenné, Niono et Sikasso ; électrification de plusieurs villages ; bitumages de pistes rurales ; pavage de rues à Bandiagara ; sponsoring leader des évènements socioculturels dont les Journées de Ginna Dogon et le festival de Niono.
L’entreprise joue également le rôle de locomotive de la promotion du sport traditionnel. En commune VI de Bamako où elle a son siège industriel, Toguna Agro-industries a financé des espaces verts et des projets d’assainissement urbain. En relation avec les événements affectant les populations du nord, l’entreprise a fait récemment don de 10 tonnes de riz et de 500 moustiquaires imprégnées aux déplacés accueillis en 5è région, 20 tonnes de riz à Douentza et 20 tonnes à Bourem et 20 tonnes au Haut Conseil Islamique.
Oumar KONATE