Balla Moussa Kéïta, l’icône du cinéma malien, désormais célébré et immortalisé : Du 6 au 12 mars 2021, une semaine culturelle pour commémorer le 20è anniversaire de sa disparition

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Balla Moussa Kéïta, homme de théâtre, de radio et de télévision et speaker (commentateur) d’annonces publicitaires, acteur et icône du cinéma malien né en 1934 et décédé le 6 mars 2001, sera désormais célébré et immortalisé. En effet, le département de la Culture de l’Artisanat et du Tourisme, par devoir, a décidé de perpétuer la mémoire de feu Balla Moussa Kéïta en instaurant “La semaine culturelle commémorative du 20e anniversaire de la disparition de Balla Moussa Kéita” qui se tiendra du 6 au 12 mars 2021 à Bamako. Cette annonce a été faite le mercredi 3 mars 2021 au cours d’une conférence de presse au Palais de la culture animée par le secrétaire général du Département, Hamane Demba Cissé (président de  la Commission d’organisation de la semaine) qui était entouré de Salif Traoré (cinéaste), Modibo Souaré (directeur du Cncm), Boubacar Kéita (le fils de Balla Moussa).

D’après le secrétaire général du Département, Hamane Demba Cissé (président de la Commission d’organisation de la semaine), la célébration de feu Balla Moussa Kéita est une initiative du ministère de la Culture de l’Artisanat et du Tourisme qui rentre dans sa mission de veille et de protection du culte de la personnalité des artistes et des artisans du Mali. “Balla Moussa Kéita était le monument de la culture malienne, l’icône du cinéma, il ne peut être oublié. A travers cette semaine, le ministère de la Culture de l’Artisanat et du Tourisme veut exprimer toute sa reconnaissance et son respect et célébrer l’icône du cinéma qui, à son temps, a beaucoup marqué les scènes théâtrales et cinématographiques de son époque. Le département, par devoir, se donne le privilège de perpétuer la mémoire de Balla Moussa Kéita, un grand homme, un homme qui a fait sourire toute une nation avec les verbes de la langue du terroir. Balla Moussa Kéita n’est plus avec nous, mais il n’est pas parti. Il continue à égayer les Maliens devant la télévision. Balla Moussa ne peut pas rester dans l’oubli”, a-t-il dit.

L’évènement, qui est placé sous la coprésidence du ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme et le celui de la Communication et de l’Economie numérique, a un programme d’activités très attrayant. Les activités commenceront le samedi 6 mars 2021 au Cicb avec une cérémonie de témoignages des parents du disparu et du cinéaste Souleymane Cissé. Suivra la projection du film “Yeelen” de Souleymane Cissé. Les jours suivants, il y aura, entre autres, des débats publics télévisés et radio diffusés sur Balla Moussa Kéita ; la projection du film “La danse du singe” de Salif Traoré ;  la visite dans la famille de Balla Moussa Kéita des membres du Cabinet du ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme et des membres de la Commission d’organisation ; diffusion d’un micro trottoir ; projection du film “Le bouclier de Bina” ; des débats publics télévisés sur l’Ortm sur Balla Moussa Kéita ; diffusion sur l’Ortm du film “Sigida” de Salif Traoré ; projection au Palais de la culture du film “Finye” de Souleymane Cissé, animation de Master class et projection du film “Yeelen” à l’Institut national des arts et au Conservatoire Balla Fasséké; la diffusion sur l’Ortm du film “Den muso” de Souleymane Cissé ; projection à Lafiabougou du film “Faraw” d’Abdoulaye Ascofaré ; projection à Bozola sur le terrain “Poussière rouge” du film “Baara” de Souleymane Cissé.

La semaine sera bouclée, le vendredi 12 mars 2021, par une cérémonie de baptême de la rue Balla Moussa Kéita ; une prestation de Super Biton, Balla Moussa Junior, Mariam Koné et une projection de film. Comme quoi, les organisateurs veulent mettre les petits plats dans les grands pour que la semaine soit une belle célébration et une fête du cinéma.

                         Siaka DOUMBIA

 

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1 commentaire

  1. Attention ils veulent rebaptiser rue Ramos, rue Balla Moussa? Ne faites jamais cela. Ça commence à bourdonner à Lafiabougou en reconnaissance de ce que Ramos a fait pour le quartier Lafiabougou-Koda. Et même le regretté Madou Diarra fait partie du Patrimoine de Lafiabougou. Gardez-vous de créer des frustrations dont on se passerait guère… Lafiabougou est orgueilleux de son patrimoine qui va au delà de Ramos et Madou Garantigui Diarra. Que cela soit su et connu… Ramos fut avant Balla Moussa dans le quartier. Pourquoi déposséder le quartier de ses vrais symbole ? Le nom de Ramos, un notable du quartier hanterait-il autant, ou pour le simple plaisir de l’humilier…

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