Plusieurs fois primé, le film Timbuktu encore appelé « Le chagrin des oiseaux » prouve que l’Afrique en général, le monde musulman et la Mauritanie particulièrement sont en mesure de réaliser des prouesses cinématographiques similaires ou même mieux que celles que l’on voit dans les pays les plus avancés.
Ce film, au-delà de sa qualité artistique exceptionnelle montre que le septième art africain est dans un nouveau tournant ; celui qui lui permet d’étaler son savoir-faire, son talent et son ingéniosité dans tous les grands rendez-vous du cinéma à l’échelle internationale. Ce chef-d’œuvre cinématographique du réalisateur mauritanien met en relief la résistance pacifique des habitants de Tombouctou face à l’oppresseur, leur dignité face aux occupants terroristes et surtout leur grande culture islamique. En fait, ce qu’Abderrahmane a voulu montrer dans le film « Timbuktu » ce sont les aspects négatifs de l’occupation de la ville de Tombouctou par les terroristes d’AQMI et d’Ançardine, ainsi que les privations et les souffrances que ceux-ci ont infligées aux populations maliennes durant cette période.
Le film raconte comment les habitants de Tombouctou, appelée encore la citée mystérieuse, se sont dressés contre l’horreur, la violence et l’obscurantisme. Il montre également la tolérance et le pacifisme prônés par la religion musulmane qui rejette toute forme de violence. Aussi, il expose la beauté de la cité mythique de Tombouctou et son histoire vieille de plusieurs siècles. C’est donc un haut lieu de la diffusion de la culture islamique qu’il a voulu rappeler dans ce scénario.
Autant de faits qui ont valu à ce film d’être récompensé par sept prix sur huit à la 40e cérémonie des César. Parmi les distinctions décernées au réalisateur à cette occasion figurent celles du meilleur film et du meilleur réalisateur. Une première pour le cinéma mauritanien et africain. Car, jamais un film de notre continent n’a connu un tel succès. Par ailleurs, Timbuktu s’est également illustré au Festival de Durban en Afrique du Sud aux côtés de 70 autres longs métrages en raflant trois prix. Ce n’est pas tout. A ces triomphes, on peut ajouter sa participation honorable au festival de Melbourne. Lors de la 67e édition du Festival de Cannes, le long-métrage « Timbuktu » a décroché le prix œcuménique et celui de François-Chalais 2014. Ce qui vaudra à son réalisateur une participation à l’édition de la Croisette 2015 où il présidera la Ciné-fondation et les Courts-Métrages. Avant cela, le film avait remporté un Bayard d’Or à Namur avant d’être honoré du titre de Meilleur Film aux Lumières tandis qu’Abderrahmane Sissako y est salué comme Meilleur réalisateur. Aussi, Timbuktu a été sélectionné dans la catégorie des meilleurs films en langue étrangère pour les Oscars 2015. Pratiquement, le chef-d’œuvre du réalisateur mauritanien, Abderrahmane Sissako a participé à toutes les grandes manifestations cinématographiques dans le monde.
Plus près de nous, Abderrahmane Sissako peut désormais accrocher deux nouveaux trophées à son Palmarès déjà très riche. Il s’agit en effet des prix du meilleur décor et de la meilleure musique remportés récemment au Fespaco. A cela s’ajoute également le fait que ce film a été projeté dans six villes marocaines et à chaque fois le public a été touché et ému.
Mais, Abderrahmane Sissako ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il entend présenter ce chef d’œuvre dans tous les grands rendez-vous du septième art à venir. Il faut saluer ici son courage de le présenter un peu partout et pour chaque fois faire le plein des plus grandes salles de cinéma du monde. Il montre ainsi que l’Afrique peut se dresser devant l’horreur et montrer un tout autre visage, plus jovial. La projection en avant-première de Timbuktu est prévue à Bamako, le 26 mars prochain, en hommage aux martyrs de l’insurrection populaire de mars 1991.
Ce film, bien que parlant de la mythique cité de Tombouctou, a été réalisé dans la cité historique de Oualata (en Mauritanie) et a bénéficié de la protection des autorités de ce pays, vu la position géographique de cette dernière ville (proximité de la frontière malienne) et la présence d’acteurs étrangers.
Signalons que « Timbuktu » est le quatrième long-métrage d’Abderrahmane Sissako : « Vie sur Terre » (1997), « En attendant le bonheur » (2002, prix international de la critique Cannes 2002) et « Bamako » (2006, grand prix du public Paris Cinéma 2006).
Comme on sait qu’un réalisateur c’est surtout la production, Abderrahmane Sissako a sûrement d’autres projets en tête. D’ores et déjà, à travers ses réalisations aussi impressionnantes les unes que les autres, il fait la fierté de la Mauritanie, de l’Afrique et du monde musulman.
Massiré Diop
@Guinaourou,
du clame mon ami, les gens ne s’attaquent pas a Abdourhame Sissako mais a son oeuvre qui s’appelle Timbuktu, ce qui est normal. Une eouvre d’art est appriciee ou critiquee de tout le temps, meme les chef-d’oeuvres. Je n’ai pas vu ce film encore, mais vu le theme, les circonstances socio-politiques et historiques du film, il est en train de prendre un caractere controverse. On dit que chaque medaille a un revers.
Tombouctou n´a été qu´un poulet á la sauce de l´occident.
Allez voir le film et dites moi ensuite si les faits ont a voir avec ce qui s´est passé en 2012
Je n´ai jamais vu des terroristes islamistes si doux dans une mosquée et avec une femme Targui.
Cissako a profité de l´heure et il a gagné la France aussi et tous les TARGOPHILES
Le film Ngounungounun kan lui a au moins traduit la psychose des Bamakois.
Tomboucrtou n´est que l´histoire d´une seul famille Targui et les autres ethnies Sonrai, peuhl etc.?
@Bamakeba,
non, ils ne sont pas parents.Je supsonne le deuxieme sens de ta question:a t-il un cote malien? Oui, bien sur, il est d’Hamdalaye, Bamako. Il est mauritano-malien qui connait le Mali plus que toi et moi. Le Mali n’etait pas capable de financer ses premiers films, et la Mauritanie l’a fait, et ces films devinnent mauritaniens.
Bravo à Sissako, comme le dit Diop. L’Africain est jaloux de nature. On lui fait procès par méchanceté car en Afrique, on détruit tous ceux qui émergent du tas au lieu de chercher à les imiter. PhD(doctorat en Europe et en Amérique) se traduit en Afrique par P(ull) H(im) D(own): Abattez-le en le tirant vers le bas.
Ce film est une imposture cousue de racisme et de mépris, déformant la nature des événements réellement vécus.. Par mauvaise foi le réalisateur n'a pu montré que les bourreaux étaient blancs et les victimes noires.et que les populations sur place étaient mieux imprégnées de l'islam que les envahisseurs.
Encore Bravo et Bravo et felicitations au frere Sissako et son equipe, une autre grande fierte pour le cinema africain.
Bref @ Bamakeba hummm mon pseudo est assez nationalist epour poser cette question , mais aussi c’est la moindre des choses de poser des questions pour apprendre toujours. Sissako=Sissoko comme Gologo et Kologo etc…, se sont les memes descendants, la geographie et les prononciations sont differents selon le Mali, la Cote d’Ivoire, la Mauritanie, le Senegal, la Guinee etc… d’ailleurs tous ces actuels formaient dans le passe une meme Grande Nation et Empire……si ceux la peuvent t’aider tant mieux car j’ai asses simplifie la chose. Peut etre d’autres sont plus pros dans l’ethnicite pour t’expliquer beaucoup plus mieux.
Excusez mon ignorance… Je voudrais connaître, si, …’ SISSAKO ‘ a un lien de parenté avec SISSOKO…???
……Il ne pourrait y avoir de différence fondamentale entre Sissoko et Sissako…en ma connaissance, Sissako pourrait être aussi l´équivalent de Ould en Mauritanie…Coe 1FILSDUMALIBA souligne, le milieu géographique, l´histoire linguistique ont dû apporté leur part de modifications:
Sissako=Ould (Mauritanie)
Cissé=Sesay(SierraLeone) ou Sissé
Coulibaly=Koulibaly (souvent en Côte d´Ivoire)
Traoré= Tarawélé (S.Leone), Diop(Sénégal)
Diarra=N’Diaye(Sénégal)
Bagayoko=Bakayoko
Diallo=Jalloh (Gambie)
Sané=Sanneh (Guinée Bissau)
Diabaté=Jobateh(Gambie)
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