Même pendant les moments les plus difficiles, la culture doit jouer son rôle cathartique. Elle est le recours des cœurs brisés. Pourtant, les effets de la pandémie n’ont nullement épargné ce secteur. La célébration de la deuxième édition de la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante a livré l’opportunité d’appeler les gouvernements à secourir le secteur.
« Partout dans le monde, des concerts, des représentations, des projections permettent ainsi de découvrir et d’explorer ces cultures aux richesses infinies, à la fois surprenantes et inspirantes ; mais aussi de rendre hommage au travail de tous les artistes et créateurs, qui portent et renouvellent ces cultures », a déclaré Audrey Azoulay, directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) à l’occasion de la Journée mondiale de la culture africaine et afrodescendante, le 24 janvier 2021.
Richesse des cultures africaines
Les peuples d’Afrique se caractérisent par la richesse et la diversité de leurs cultures. Ces cultures d’Afrique et de la diaspora ont tissé à travers les siècles et les continents des manières uniques de penser et de sentir, d’éprouver et de dire, pour reprendre les mots de Audrey Azoulay. Ce patrimoine riche n’a jamais cessé d’être revisité, réinventé et réinterprété.
Alors que le monde célèbre la deuxième édition de la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante, le secteur culturel traverse d’immenses « difficultés liées à la pandémie » et à la crise profonde dans laquelle le secteur est tombé. Une situation qui n’est point sans conséquence sur le développement économique des États africains.
« Reconstruire autrement et mieux »
Il est alors plus que nécessaire de venir en aide au secteur de la culture pour surmonter les défis. « Car pour reconstruire autrement et mieux, nous aurons besoin de la force d’inspiration de la culture », précise la directrice de l’UNESCO qui explique que « la promotion des cultures africaines et afro-descendantes est d’autant plus essentielle que la crise mondiale a exacerbé toutes les tensions de nos sociétés ». Selon ses mots, les cultures africaines et afro-descendantes offrent de la fierté, des réponses, et de quoi guérir les blessures les plus intimes.
Cette nouvelle édition de la Journée mondiale pour la culture africaine et afro-descendante est une occasion pour mettre à l’honneur et en lumière ces cultures, dans leur diversité, comme dans leur actualité. Cette Journée offre également l’opportunité aux chefs d’État africains, qui ont déclaré l’année 2021, année pour les arts, la culture et le patrimoine, de promouvoir ces cultures africaines et afro-descendantes, afin de leur permettre de jouer tout leur rôle pour le développement et pour la paix.
Le 24 janvier a été consacré par l’UNESCO Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante lors de la 40e session de sa Conférence générale en 2019. Cette date n’a pas été choisie au hasard. Elle coïncide avec l’adoption de la Charte pour la renaissance culturelle africaine en 2006 par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine.
À travers la célébration de cette journée, l’UNESCO entend inciter les États africains à promouvoir la ratification et la mise en œuvre les plus larges possibles de cette Charte. L’objectif est de renforcer le rôle de la culture dans la promotion de la paix sur le continent.
Les États africains doivent éviter que la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus mette la riche culture du continent en péril. Une situation qui ne pourrait qu’exacerber les maux du continent.
M. Togola
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Le Mali est victime de vos multinationales, et soutenu avec armes par etats. Entre maliens il n’ya aucun problème.
En résumé il y a une guerre du contrôle des richesses du Mali. Le reste c’est des détails.
L’UNESCO, doit demander au piller et occupant du Mali de nous l’aider juste en paix.
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