Audiovisuel : Mandéka et Pulaaku, deux chaînes de télévision offrant les meilleures séries en pulaar et en bambara/malinké, officiellement lancées par le groupe Canal+ Mali

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Le paysage audiovisuel s’enrichit avec le lancement officiel par le groupe Canal + Mali des chaînes de télévision Mandéka et Pulaaku. La cérémonie de lancement s’est déroulée, mardi, au musée national sous l’égide du ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène.

Lancées le lundi 29 avril, les chaînes de télévision Mandéka et Pulaaku réhaussent le bouquet de Canal+ Mali. La première, Mandeka, s’adresse à toutes les populations mandingues du Sénégal, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Burkina, du Mali et d’ailleurs… Elle offre le meilleur des séries et théâtres en langue mandingue et en bambara. La seconde, Pulaagu, est quant à elle dédiée aux populations peules ou de culture peule de toute la sous-région. Son offre est également constituée de séries cultes et inédites, mais cette fois en langue peule.

A travers ces nouvelles chaînes, le Groupe Canal+ a fait un choix stratégique. Il s’agit d’un projet éditorial et culturel fort, dont l’objectif est de renforcer l’ancrage local de ses programmes et leur attractivité pour les populations.  Cette initiative permet au groupe de mieux répondre aux attentes de ses téléspectateurs, en leur offrant une programmation créative et variée, en phase avec les réalités socio-culturelles des pays concernés.

 « Familiales et fédératrices, ces deux chaînes rassemblent toutes les familles et tous les publics », a déclaré le Directeur général de Canal +. Idrissa Diallo a indiqué que les deux nouvelles chaînes de télévision sont authentiques et divertissantes.  Mandeka et Pulaagu montreront de la comédie, des drames et des épopées, incarnées par toutes les générations d’acteurs et d’actrices, dans deux des langues nationales les plus parlées au Mali : le pulaar et bambara/malinké.

Grâce à ces nouvelles chaines, la société de distribution d’images investira davantage, chaque année, dans les contenus locaux, pour devenir un maillon essentiel de l’écosystème de la création audiovisuelle malienne. « Pour les productions nationales, nos nouvelles chaînes Mandeka et Pulaagu constituent un canal de diffusion et une source de revenus supplémentaires, qui viendront renforcer les producteurs et leur permettre de se développer », a fait remarquer Idrissa Diallo.

Un véritable levier de développement

Pour le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène, Mandenka et Pulaagu, qui proposent respectivement des programmes en langue mandingue et en langue fulfuldé, viennent renforcer le paysage audiovisuel malien. « À travers ces nouvelles chaînes, Canal+ affirme son ancrage local en renforçant le lien entre les programmes proposés et le public malien, qui a soif de nouveautés adaptées à ses réalités socio-culturelles », a-t-il expliqué.

Alhamdou Ag Ilyène a indiqué que le gouvernement se réjouit de l’initiative prise par Canal+ de lancer des chaînes dont les programmes sont exclusivement dans nos langues nationales. « Elle s’inscrit parfaitement dans notre vision de développer nos industries créatives et culturelles », a-t-il souligné. Avant de poursuivre qu’il s’agit d’en faire un véritable levier de développement pour qu’elles soient davantage créatrices d’emplois, de valeur et de richesses pour l’ensemble de la société malienne.

La cérémonie a été marquée par la présentation des programmes des deux chaînes de télévision par le rédacteur en chef éditorial de Canal+ International, Djiby Ba et les prestations d’artistes.

Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net

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4 COMMENTAIRES

  1. Pourquoi en peulh et bamanan kan, ces chiens de français abrahamistes ont encore un projet à ne pas nous laisser évoluer naturellement, le peulh et le mandika bamanan kan ne sont pas deux langues à comparer au Mali, et d ailleurs il ya d autres langues plus en cohésion et harmonie, les peulhs sont aussi béliqueux que les touaregs d une certaine race d esclavagistes.
    😁LE MALI N EST PAS LA GUINÉE OU IL YA LE MÊME NOMBRE PEULH MALINKÉ. ET PUIS LES AUTORITÉS MALIENNES DOIVENT ÊTRE VIGILENTS ET PRÉVOIR😁

    • What is the population breakdown of Mali?
      Ethnic groups
      Bambara 33.3%, Fulani (Peuhl) 13.3%, Sarakole/Soninke/Marka 9.8%, Senufo/Manianka 9.6%, Malinke 8.8%, Dogon 8.7%, Sonrai 5.9%, Bobo 2.1%, Tuareg/Bella 1.7%, other Malian 6%, from members of Economic Community of West Africa 0.4%, other 0.3% (2018 est.)
      BAMBARA ET MALINKE C EST LA MÊME LANGUE, DES MEMBRES DE TOUTES LES AUTRES COMMUNAUTÉS PARLENT BAMANANKAN, ALORS POURQUOI ÉRIGER ARTIFICIELLEMENT LE PEULH AU NIVEAU DU BAMANANKAN CONFERDERATEUR ET UNIONNISTE CONSOLIDATEUR, SI CE N EST PAS UN PROJET ABRAHAMISTE DE DIVISION ET DE SOIF DE SANG D AUTRUI, COMME PARTOUT CES GÉNOCIDAIRES QUI CRIENT AU GÉNOCIDE, DES VOLEURS QUI CRIENT AU VOLEUR, DES MALHONNÊTES QUI NE FONT JAMAIS CE QU ILS DISENT AUX AUTRES DE FAIRE.

  2. I hope there is some education programming especially foreign languages plus useful information on healthcare that improve prevention of healthcare problems. Television used as educating tool to upgrade living conditions could be dynamic in returning us Ubuntu to being people of books we were when we were of greatest communities on this planet. For this cause portion of television programming should be focus at educating. There should be laws to that effect.
    Henry Author Price Jr. aka Kankan

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