Association jeuness’Art : 20 jeunes maliens à l’Ecole du Slam

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L’association culturelle Jeunness’Art a démarré, le lundi 19 août dernier, sa formation de vacances dénommée Ecole de Slam. Ils sont 20 jeunes slameurs retenus, sur une centaine, lors de cette édition 2019.  

Comme chaque année depuis trois (3) ans, l’Association Jeuness’Art offre une formation d’un (1) mois à des jeunes slameurs pendant les vacances. L’édition 2019 a démarré le lundi 19 août dernier et se poursuivra jusqu’au 21 septembre prochain. Une formation entièrement financée par Jeuness’Art qui est une association de jeunes dédiée à l’art en général, mais plus particulièrement au Slam. Créée en 2014, elle est composée de jeunes de divers domaines.

Ils sont au total 20 jeunes retenus cette année sur une centaine de candidatures (103) enregistrées. “Après réception des candidatures nous procédons à un casting où chaque postulant est noté et les 20 premiers seront retenus en fonction d’une notation faite selon la disponibilité, le niveau de la langue, la diction, la culture générale et la connaissance du Slam”, nous explique Sory Diakaité, le directeur artistique de l’association Jeuness’Art.

Cette initiative “Ecole du Slam” est une école occasionnelle qui se teint pendant les vacances scolaires pour former les jeunes loin du cadre scolaire officiellement reconnu. “Elle devient donc un lieu d’apprentissage et d’occupation pour les jeunes. Nous les formons gratuitement en techniques d’écriture, techniques scéniques et autres notions de la langue”, précise le directeur technique

Le Slam est l’élément de base de la formation mais d’autres thématiques telles que les sciences du langage, la communication, la diction et l’écriture (grammaire, vocabulaire, conjugaison, orthographe) y sont abodées. Des cours qui sont complétés par des ateliers sur les violences basées sur le genre (VBG), l’extrémisme violent, la citoyenneté, la lutte contre la corruption. La formation est sanctionnée par une scène de restitution et de remise d’attestations.                                                                                        Youssouf KONE

 

 

 

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