Le Carrefour des Jeunes de Bamako a abrité le mardi 19 avril 2011 la cérémonie officielle de lancement de la 4e édition du Festival des arts numériques et multimédia (FESTANM). Une initiative du Réseau malien de la jeunesse francophone (REMAJEF) qui vise à former les jeunes artistes aux techniques de conception artistique numérisées tout en leur offrant un cadre d’expression pour leur épanouissement.
Du lundi 18 avril au dimanche 24 avril 2011, le Carrefour des jeunes de Bamako vibrera au rythme des arts numériques du Mali.
Le développement technologique s’est traduit par l’émergence d’une société dite de l’information transformant progressivement les sphères publiques et privées et créant de nouveaux rapports socioprofessionnels, éducatifs, politiques, économiques et culturels partout dans le monde. C’est fort de cette logique, que le Réseau malien de la jeunesse francophone, après une longue expérience dans la familiarisation des jeunes aux technologies de l’information et de la communication, a initié pour la première fois au Mali en 2008 un festival dédié aux arts numériques et multimédia dénommé Festival des arts numériques et multimédia (Festanm).
Selon les organisateurs le Festanm est organisé tous les ans par le Réseau malien de la jeunesse francophone. Il regroupe plusieurs pays africains et européens. Il a pour mission de former les jeunes artistes musiciens, plasticiens, photographes, vidéastes, slameurs, informaticiens, artisans, marionnettistes, dramaturges aux techniques de conception artistique numérisées tout en leur offrant un cadre d’expression pour leur épanouissement.
Le représentant du ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Bathily, après avoir salué l’initiative du Remajef, n’a pas manqué de rassurer les organisateurs de la disponibilité de son département à les soutenir pour l’atteinte des objectifs. Selon lui, ce festival auquel participent des jeunes de l’intérieur et de l’extérieur demeure un vecteur sûr dans la contribution à la valorisation de la culture et de l’artisanat malien par l’entremise de l’art numérique et multimédia. Chose qui contribue, à l’en croire, à l’atteinte des OMD (Objectif du Millénaire pour le Développement).
Mamoutou Traoré, organisateur principal du festival, a indiqué que grâce au Festanm que le numérique a permis aujourd’hui aux artistes d’augmenter leur production avec moins de temps de travail et a facilité la promotion de leurs œuvres.
Au cours de la cérémonie, les invités ont eu droit à une visite des stands et à des prestations d’artistes. Durant ce festival, le public aura droit à des projections, animation, à des spectacles de marionnettes, à des ateliers de dessin animé et à des conférences sur l’apport des logiciels libres dans la promotion du multimédia.
Aliou Badara Diarra
HABITAT
La Fenascoh prévoit la construction de 40.000 logements à Gouana
La rencontre a permis au président de la Fédération de dresser le bilan de la tournée dans les unions à la base, et de rassurer les membres sur les belles perspectives du partenariat avec le société italienne COST-Mali pour la construction de 40.000 logements.
Le mardi 19 avril à leur siège, les membres du bureau de la Fédération nationale des sociétés coopératives du Mali (Fenascoh) étaient en conclave avec à l’ordre du jour de cette réunion ordinaire, cinq points principaux : compte rendu de la visite dans les unions de la Fenascoh, situation financière de la fédération (état des lieux des cotisations et autres), partenariat avec COST-Mali, situation coopérative relative à la loi Ohada et budget au titre de l’exercice 2011.
D’entrée de jeu, le président de la fédération, Moussa Koné, a expliqué que la tournée dans les unions, organisée du 12 au 19 février dernier, a été riche en enseignements. Elle a permis de déceler les lacunes qui entravent le bon fonctionnement de la Fenascoh, et de parvenir à des solutions. Selon M. Koné, il ressort de cette tournée que les coopératives à la base ont davantage besoin de formation et d’information pour la maitrise des textes. La tournée a été aussi l’occasion de s’enquérir de l’état d’évolution des unions. Sur ce point, il conclut que le fonctionnement n’est toujours pas à hauteur de souhait. Ajoutant que les coopératives se doivent d’être utiles à leurs communautés.
L’un des constats faits par les responsables de la Fenascoh au cours de la tournée, est surtout le manque de relation entre les mairies et les coopératives. Ce manque de partenariat freine l’atteinte des objectifs. Ceci n’est nullement à l’avantage des deux parties, révèle le président de la Fenascoh. Qui constate cependant une meilleure compréhension de la chose coopérative. « Je suis repartis très satisfait de ces visites. Nos efforts déployés ces derniers temps n’ont pas été vains », s’est réjoui Moussa Koné.
S’agissant de la situation financière, le président de la fédération a déclaré qu’elle est caractérisée par une relative stabilité. Si des efforts ont été faits dans le paiement des cotisations, plusieurs membres restent encore en retard. Ce qui a provoqué, selon lui, un budget déficitaire pour le nouvel exercice. Cette situation, dira Moussa Koné, intervient au moment où les premières phases de plusieurs partenariats sont arrivées à terme. « Nous restons confiants que d’autres partenariats seront bientôt noués », espère le président de la Fenascoh.
Concernant le partenariat avec la société italienne Cost-Mali, il a rassuré qu’il promet de belles perspectives dans l’atteinte des objectifs. De son avis, il ressort que la construction des maisons-tests est déjà en cours. Ce partenariat, précise-t-il, porte sur la construction de 40.000 logements par lot de 100 à Gouana. La fin des travaux est prévue dans 60 jours, dira-t-il.
L’un des sujets ayant dominé cette réunion du bureau de la Fenascoh, c’est aussi la situation coopérative relative à la loi de l’Ohada. Sur ce point, le président a constaté l’insuffisance des textes de la fédération par rapport à cette loi, notamment pour ce qui concerne le rôle du Conseil d’administration et du Comité de surveillance. C’est ainsi qu’il mettra l’accent sur la nécessité d’harmoniser ces textes avec ceux de l’Ohada.
Issa Fakaba Sissoko