H Galléry en partenariat avec Agansi, Africa Scène et le ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme a organisé hier jeudi 11 février une conférence de presse pour annoncer la deuxième édition de l’art en lumière qui se tiendra demain 12 février et ce jusqu’au 14, au boulevard de l’indépendance.
« Quand vous créez une galerie, il faut aller vers le public. Avec Art en lumière, nous voulons changer le regard des gens et également la perception décorative de l’art. Nous nous aidons en aidant les artistes à se faire connaître et vendre leurs œuvres. Cela nous permettra de nous faire connaître également », raconte Haïdara Cheick Omar, promoteur de H Gallery.
Comme à la première édition en 2019, les artistes ont créé une œuvre collective. « Pour cette deuxième édition, nous voulons quelque chose de grand. Tout ça pour montrer que les artistes ne sont pas seuls. Lors de cette édition, beaucoup de photos seront faites et ces photos feront l’objet d’une exposition pendant laquelle la meilleure photo sera désignée et tout le monde pourra y participer ».
Agansi représentée par Massira Touré, participe à ce projet Art en lumière en mettant à disposition sa plateforme digitale en publiant toutes les œuvres et les photos sur leur site.
Africa Scène également représenté par Abou Guiteye, participe à Art en lumière en mettant l’ambiance et tout le matériel nécessaire comme logistique. Il trouve que c’est important que tout le monde se mette ensemble pour permettre à l’art et aux artistes de diffuser leurs œuvres.
Le ministère de la Culture également est aux côtés d’H Gallery, représenté par Koureichy Almami, chargé de mission. Le ministère tenait à être aux côtés d’H Gallery pour la réussite de la deuxième édition d’Art en lumière. Le coup de pinceau sera donné par madame le ministre de la Culture.
Selon monsieur Koureichy, la culture permet de comprendre plusieurs canaux à savoir la culture, l’art, même si pour les plasticiens c’est encore confidentiel. La refondation du Mali doit être au cœur de cette édition car la culture permet d’avoir des repères.
Au programme, le vendredi, aura lieu la mise en place. Le samedi débute l’œuvre collective à laquelle tout le public pourra participer.
Comme innovation, les jeunes artistes non connus du public du Conservatoire Balla Fasseké seront associés à l’œuvre collective, en plus d’autres artistes africains. Le dimanche l’œuvre collective continuera et à la fin de la journée l’œuvre sera présentée pour permettre aux gens de savoir ce que ça aura donné.
Aminata Agaly Yattara