Arrivé dans la capitale malienne depuis quelques jours :Holy Le Grand à Bamako pour la promotion de Galère folie “

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L’artiste ivoirien, Kouassi N’Gessan, de son nom d’artiste, Holy le grand, l’un des concepteurs du coupé décalé ” est à Bamako pour se faire connaître du public malien à travers la promotion de son album intitulé ” Galère folie “. Sa deuxième production depuis qu’il a entamé une carrière musicale. Dans ce dernier album, il parle de la cherté de la vie en des termes très cocasses: ” Nous, on n’est plus fatigué, mais décédé “.

rtiste danseur, chorégraphe et acteur de cinéma, Kouassi N’Gessan est un jeune célibataire Baoulé, la trentaine sonnée. Il fait partie des créateurs du concept ” coupé décalé “ autrement dit l’ambiance facile. Ce concept jeune qui a commencé en Côte d’Ivoire en début de guerre qui veut tout simplement dire que les gens doivent vivre. L’initiative est venue des jeunes Ivoiriens vivant en France, pour créer un style musical afin que les gens puissent bouger et oublier les soucis, puisque là-bas, on ne parle pas beaucoup, mais on danse. C’est ainsi qu’il s’est s’imposé sur le continent africain avant d’étendre son aura au-delà des frontières. Il est détenteur de deux albums. Le premier, de six titres, est intitulé ” la femme machine ” avec le concept ” Serviette mouillée “ toujours dans le décor du coupé décalé. C’est ensuite qu’il a créé la danse de la moto en moto. Aujourd’hui, il revient avec ” la galère folie ” mis sur CD il y a six mois, avec quatre titres. Ce concept explique la cherté de la vie qui fait que des gens bien portants, bien habillés, parlent seuls en marchant. Le panier de la ménagère, à force d’être vide, s’est transformé en sachet. On ne peut plus rien acheter au marché, tout est cher. “Maintenant, nous on n’est pas fatigué, mais on est décédé ” dit-il.

C’est dans le cadre de la promotion de son dernier album qu’il est au Mali, pour se faire connaitre, en donnant des spectacles un peu partout à Bamako et à l’intérieur du pays.

Acteur de cinéma, Holy, le grand a joué dans plusieurs films, entre autres avec John Chiallaint qui a tourné les premiers films de Star tonnerre, Suicide, Les filles de Mamate, Ma famille, Faut pas fâcher. Ainsi, c’est à la suite d’une formation reçue auprès d’Amadou Diallo, à l’intérieur du pays et dans le campement du groupe Weah, qu’il est arrivé à joindre les deux bouts entre la musique et le cinéma.

Très déçu par la crise ivoirienne, l’homme estime que la musique ivoirienne aujourd’hui a un problème : quand le pays n’est pas stable, les activités ne peuvent pas bouger. Ce qui fait que la crise a un impact négatif sur tout dans ce beau pays où il y avait la joie de vivre. Quand même, il reste optimiste car convaincu que là où les hommes ont échoué, Dieu réussit toujours.

Fatoumata Mah Thiam KONE

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