Après son exploit d’avoir fait élu Cheick Oumar Sissoko au poste de secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI), la délégation de l’Union nationale des cinéastes du Mali, conduite par Salif Traoré, son secrétaire général, a été reçue le 9 Mai 2013 par Bruno Maiga, ministre de la culture.
« Nous avons souhaité cette rencontre pour rendre grâce à Dieu pour avoir exaucé nos vœux émis dans cette salle, en ce qui concerne l’élection de notre compatriote Cheick Oumar Sissoko à la tête de la FEPACI », a indiqué d’entrée de jeu Bruno Maiga, ministre de la culture. Le dimanche 5 mai 2013, à l’issu du 9ème congrès de la FEPACI, notre compatriote Cheick Oumar Sissoko, réalisateur et ancien ministre de la culture du Mali, a été élu pour 4 ans au poste de secrétaire général de la FEPACI. Une délégation de réalisateurs maliens, composée de Kadiatou Konaté, Souleymane Cissé, Assane Kouyaté, Cheick Oumar Sissoko et Salif Traoré, a participé du 3 au 5 mai 2013, au 9ème congrès de la Fédération panafricaine des cinéastes, à Johannesburg en Afrique du Sud. En plus d’avoir pleinement participé aux travaux de cette assemblée, la délégation malienne est parvenue, le dimanche 5 mai 2013, dans la soirée, à faire élire Cheick Oumar Sissoko comme secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI). Au regard du résultat engrangé en Afrique du Sud, il est tout à fait normal que Bruno Maiga, ministre de la culture qui avait prononcé les mots justes pour mettre la délégation malienne en mission en Afrique du Sud, la reçoive pour la féliciter pour le travail bien accompli. On se souvient qu’à la veille du départ de la délégation malienne pour Johannesburg, Bruno Maiga s’était félicité de la candidature de Cheick Oumar Sissoko à la direction de la FEPACI. Au regard des chances qu’avait notre pays d’accéder à ce niveau de reconnaissance, il avait demandé aux cinéastes maliens de rester unis derrière cette candidature. « Tout doit être mis en œuvre pour que Cheick Oumar Sissoko puisse obtenir ce poste », avait-t-il dit en substance. « Aujourd’hui, c’est chose faite, notre compatriote Cheick Oumar Sissoko est le secrétaire général de la FEPACI, grâce à votre soutien et à votre engagement. Au nom du gouvernement malien et des plus hautes autorités de ce pays, je tiens à le féliciter et à vous remercier tous », a déclaré Bruno Maiga, ministre de la culture. Pour sa part, Cheick Oumar Sissoko, secrétaire général de la FEPACI, a salué l’initiative heureuse du ministre de la culture qui avait reçu la délégation avant son départ pour l’Afrique du Sud. Selon lui, cette initiative ministérielle, relayée par la presse, a eu un écho favorable en Afrique du Sud, parce que plusieurs délégations de d’autres pays africains, l’ont salué. « On peut vraiment croire à notre pays. La notoriété du cinéma malien a été pour beaucoup dans notre élection, mais il y a aussi le fait que le Mali est un grand pays, malgré la situation que nous vivons », a-t-il déclaré. En sa qualité de chef de la délégation malienne et non moins secrétaire général de l’Union nationale des cinéastes du Mali, Salif Traoré a indiqué que les conseils du ministre avant le départ de la délégation, ont été d’une utilité exceptionnelle. Après avoir remercié Souleymane Cissé pour son engagement exceptionnel à Johannesburg, Salif Traoré dira : « Nous revenons de Johannesburg avec une victoire qui a ses exigences. Nous héritons d’une FEPACI en léthargie depuis bientôt sept ans ». Selon lui, la fonction panafricaine de la FEPACI n’avait pas été bien perçue par certaines autorités. « C’est ce congrès qui a permis aux autorités Sud africaines de bien comprendre la FEPACI. Malgré des engagements de la nation arc-en-ciel et du Kenya, les cinéastes africains ont opté pour Cheick Oumar Sissoko et pour le Mali », a-t-il déclaré. Il a rappelé au ministre de la culture que le pays du secrétaire général doit s’engager au prés de la FEPACI par un accord de siège pour la réussite de la mission de l’organisation panafricaine. Avant de rappeler que la FEPACI a un siège de membre observateur à l’Union africaine, qui n’a jamais été occupé. Mieux, il dira que l’Union africaine est en passe de se doter d’une Commission de cinéma et de l’audiovisuel. Il a aussi rappelé l’initiative d’un fonds du cinéma de Abdou Diouf à la tète de l’organisation Internationale de la Francophonie. Pour sa part Souleymane Cissé a rappelé que Cheick Oumar Sissoko est aujourd’hui le premier responsable des cinéastes africains. « Il doit se battre désormais avec tous les professionnels du secteur pour que le cinéma devienne une réalité en Afrique. Et, nous prenons l’engagement de nous battre la main dans la main pour la réussite de son mandat de 4 ans pour le bonheur des cinéastes sur le continent et de la diaspora », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter qu’avec le poste de secrétariat qui vient d’être confié au Mali, à travers Cheick Oumar Sissoko, la FEPACI a désormais droit à un siège au Mali. Mieux Souleymane Cissé a exprimé son vœux de voir le Mali devenir le centre d’un cinéma africain qui s’ouvre sur le monde. « Le Mali doit sauver le cinéma africain dans les quatre années à venir », a-t-il conclu. « Rassurez-vous, nous irons jusqu’au bout de notre engagement. Nous verrons quel type d’accord de siège qui sied mieux à la réussite de la mission de la FEPACI », a conclu le ministre de la culture. Assane Koné