Frappée par la crise sécuritaire, la culture malienne renait de ses cendres. Une renaissance due à la combativité de Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, qui a fait de cette renaissance son cheval de bataille. Avec ce retour, le Mali renoue avec son lustre d’antan.
« La culture est l’identité d’une Nation », a-t-on coutume de dire. Cette identité perdue a beaucoup joué sur l’économie du pays avec l’arrêt du tourisme, l’hôtellerie, les activités artistiques.
Le tourisme est culturel en ce sens que toutes nos cultures sont véhiculées à travers des manifestations culturelles (danses, contes, visites des sites touristiques).
Les narcotrafiquants et terroristes s’en sont pris aux porteurs de ces cultures qui sont les artistes et promoteurs hôteliers etc.
Ils leur interdisent toute manifestation culturelle. Les interventions militaires ont permis de chasser les jihadistes de tout acabit du territoire, mais les activités culturelles sont restées ternes.
Ainsi, les ministères de la culture et de l’artisanat et du tourisme ont pris leur bâton de pèlerin pour relancer leurs activités.
La reprise de la biennale constitue la preuve d’une relance avec la participation de toutes les régions du Mali. La région de Tombouctou a été première de cette édition Spéciale 2017, suivie de Bamako Taoudéni.
Pendant le passage au podium des régions de Tombouctou, Gao, Kidal, Ménaka et Taoudénit, les représentants de ces régions n’ont pas tari d’éloges à l’endroit des autorités maliennes pour la reprise de la biennale.
Selon eux, depuis le déclenchement des hostilités dans le Nord du Mali, les populations assistent impuissamment à l’interdiction de toutes sortes de manifestations culturelles.
Le retour de la Biennale démontre que les interdictions des jihadistes dont les populations avaient fait l’objet sont devenues un souvenir.
Toute chose qui constitue une satisfaction pour les porteurs de la culture.
Ambaba de Dissongo