Après leur saccage sauvage et barbare par les jihadistes, Les mausolées commencent à renaitre de leurs cendres à Tombouctou

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Mme Bokova  lors de l'inauguration des mausolés à Tombouctou
Mme Bokova lors de l’inauguration des mausolés à Tombouctou

A son retour, la Directrice générale de l’UNESCO a rencontré la presse pour faire le point de sa visite au Mali. Elle était entourée du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Me Mountaga Tall, et du Représentant résident de l’UNESCO au Mali, Lazare Eloudou.

Au cours de cette rencontre avec les journalistes, Irina Bokova a expliqué l’importance et la richesse des mausolées et des manuscrits pour le patrimoine mondial de l’UNESCO. En effet, selon elle, les mausolées et les manuscrits de Tombouctou représentent une richesse pour le Mali et pour l’humanité.

C’est pourquoi, a-t-expliqué, après le passage de ces barbares sans foi ni loi, qui avaient détruit ces biens du patrimoine mondial, elle avait promis aux populations de Tombouctou que l’UNESCO allait reconstruire les mausolées.

Chose promise, chose due. Mme Bokova annoncé à la presse que son organisation avait réhabilité 8 mausolées et prévoyait aussi la reconstruction du monument Al Farouk, la réhabilitation de 7 autres mausolées et celle la grande mosquée de Djingareyber avant la fin de l’année 2015.

La Directrice Générale de l’UNESCO s’est dite heureuse de constater que ce processus était bien avancé. S’agissant des manuscrits, elle annoncé la réhabilitation de trois bibliothèques et qu’une grande partie du travail concernerait la numérisation des manuscrits.

A travers ces bonnes œuvres, l’UNESCO entend à sa façon contribuer au processus de paix et de réconciliation au Mali. Mme Bokova a également déclaré qu’elle était à Bamako pour soutenir l’Accord de paix du 15 mai.

C’est grâce aux mausolées et aux manuscrits que Tombouctou est connue partout dans le monde, aussi notre hôte a-t-elle réaffirmé son engagement personnel pour la réhabilitation du patrimoine culturel de cette cité, car la culture de la paix passe par le respect de la diversité culturelle. L’engagement de l’UNESCO à accompagner le Mali dans sa sortie de crise est sans faille, a-t-elle conclu.

Youssouf Diallo  

 

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