« La création et l’institutionnalisation d’un fonds d’appui à l’activité cinématographique et audiovisuelle plus qu’attendu permettrait de booster la production et la créativité dans le secteur ». C’est par cette phrase sans équivoque que Bruno Maiga, ministre de la culture, a exprimé toute sa volonté d’assister à la création d’un fonds d’appui à la promotion de l’activité cinématographique dans notre pays.
Lors de la première session 2013 du Conseil d’administration du Centre National de la Cinématographique du Mali (CNCM), Bruno Maiga, ministre de la culture, a indiqué qu’il a bon espoir avec la sollicitude des plus hautes autorités que la question du fonds cinématographique ne demeurera pas un espoir lointain. « Le cinéma malien a tout le mérite, il faut en saluer tous les auteurs et acteurs », a-t-il déclaré. Avant de lancer un appel vibrant à tous les partenaires, notamment Etats, institutions, organismes et promoteurs divers, de s’investir davantage à fournir les moyens financiers et techniques au profit du cinéma malien afin de promouvoir la production nationale, une des réponses à notre souci d’affirmer notre identité, d’épanouir l’homme malien, de consolider et de développer la nation. Par ailleurs, le ministre a félicité les travailleurs et la Direction du CNCM pour leur présence plus qu’honorable au FESPACO 2013, avec deux prix obtenus : le prix de l’union africaine et le prix Ousmane Sembène d’Eco-Bank. Bruno Maiga les exhorté à persévérer pour l’honneur du cinéma malien renaissant. « Oui, nous vous demanderons encore des sacrifices, de la foi et de l’abnégation, sachant que les conditions souhaitables, essentiellement les dispositions financières qui font défaut, vous mettent à rude épreuve », a-t-il déclaré. C’est sur la base de ces conseils que les administrateurs se sont mis au travail, pour adopter le programme d’activités et le budget équilibré en recettes et en dépenses à 350 897 154 FCFA.
Assane Koné
