Cette édition 2012 , le 9 ème festival de danse à Bamako, un grand événement,a démarré dans la nuit du 29 Octobre pour finir le 04 Novembre 2012 au siège de donko seko à Mangnambougou.
Danse pour exister à émerveillé le public- venu de toutes les contrées du monde, pour assister au festival de danse dans la capitale. Fabien prioville chorégraphe français, et le musicien malien Habib Koit2, la Directrice du festival kettly Noel, ont communié avec lui.
Donko seko, les compagnies, nationales ou internationales, ont placé ce festival sous le signe de la solidarité envers le peuple malien, en ce moment difficile de son histoire. L’art est, la danse précisément est un facteur qui permet de surmonter la hauteur de la crise qui se répand sur tous les secteurs de la vie économiques en augmentant nos préoccupations quotidiennes.
Les danseurs locaux, après une année préparatoire, ont présenté leurs créations au festival et fait exploser leurs talents.
Ce festival avait pour objectif d’offrir aux jeunes danseurs et compagnies malienne la possibilité de montrer annuellement leurs créations au public, et surtout créer des conditions de rencontre et d’échanges entre les peuples, et un cadre de vie pour les enfants de la rue.
la Directrice de donko seko, kettly Noel a expliqué tout son attachement au sens élevé de «ce festival, qui est venu dans un moment où le Mali vit sous occupation des bandits armés. Mais cette crise n’est pas une fatalité, on peut la vivre tout en manifestant notre liberté dans cette 9ème édition de la danse .»Au cours de ce festival plusieurs chorégraphes internationaux ont présentés des spectacles dans les différentes espaces culturels, centres culturels français de Bamako, dans la messe des officies de Badalabougou et quelques rues de Magnambougou. Ces prestations poursuivaient leur objectif dans le cadre de la sensibilisation et la conquête du public local durant le festival. La majorité des spectacles internationaux a été présentée aux publics .Cette année, le festival a laissé s’exprimer des jeunes créateurs, de nouveaux talents, des artistes porteurs, notamment Africains, d’une diversité de la danse contemporaine.
Dramane Konta