Débuté le 14 février dernier, la 8ème édition du Festival sur le Niger a fermé ses portes, le dimanche 19 février, dans la cité des Balanzans à Ségou. C’était en présence de certains membres du Gouvernement : Mohamed El Moctar, ministre de l’Artisanat et du Tourisme ; Hamane Niang, ministre de la Culture ; Abou Sow, ministre délégué chargé du développement Intégré de l’Office du Niger ; des Gouverneurs de Ségou, Boureima Séiba, de Sikasso Ibrahima Féfé Koné, du maire de Ségou, Ousmane Karamoko Simaga, de l’ancien ministre de la culture et cinéaste Cheick Oumar Sissoko et de plusieurs autres invités de marque venus d’Afrique, d’Europe, d’Asie, d’Amérique et de l’Océanie.
En rapport avec les évènements actuels qui secouent le nord de notre pays, la peur et les craintes qui ont marqué pendant un temps les festivaliers, surtout avant le début des festivités ont été vite oubliées, car Mamou Daffé, le directeur du Festival et son équipe, avaient à n’en pas douter, la bénédiction des sages et autres notabilités de la cité des Balanzans. Après l’ouverture de l’évènement, le mercredi 15 février 2012 à 21 heures, place a été donnée aux artistes musiciens et à d’autres artistes, pour tenir en haleine les 30 000 festivaliers qui avaient fait le déplacement à Ségou.
Auparavant le mardi 14 février a lieu le lancement dela Foire Internationalede Ségou ; de celle des Arts et des Musiques. Le même jour s’est déroulé, le vernissage exposition, costumes et parures de la danse et de la musique du Bèlèdougou. Pour l’évènement, différentes scènes avaient été ménagées, afin de satisfaire la curiosité des nombreux festivaliers venus du Mali, d’Afrique, d’Europe, d’Amérique, d’Asie et de l’Océanie.
Pour davantage retracer l’histoire de la cité des Balanzans, une chorégraphie a été montée, le mercredi 15 février sur l’entrée triomphale du « Roi de Ségou » avec le Super Biton National de Ségou. Ce sont tour à tour produits des artistes musiciens tels que : l’enfant de Nèba, Souleymane Traoré dit Nèba Solo du Kénédougou ; Pibo Marquez du Venezuela, Kar Kar du Mali, Saramba Kouyaté du Mali, Pape Diouf du Sénégal, Soumaïla Kanouté, l’avocat défenseur des femmes, Khaïra Harby du Mali, Lokoua Kanza dela RDC, Abdoulaye Diabaté du Mali.
Le samedi 18 février2012 aété une journée, merveilleusement marquée par les prestations endiablées d’autres grands artistes de renommées internationales tels que: Rokia Traoré, Salif Kéita et Habib Koïté du Mali. Tous étaient venus avec leur groupe au grand complet pour donner une image de marque à cette huitième édition du Festival sur le Niger.
Des ateliers, des colloques, des conférences débats, des expositions entre autres évènements ont été organisés tout au long de la durée du Festival sur des thèmes d’actualité. Il faut signaler qu’il a y eu des prestations de troupes traditionnelles. A la fermeture de cette 8ème édition du Festival sur le Niger, les festivaliers venus surtout de l’extérieur se disaient satisfaits de l’organisation. Ils ont pour la plupart prié pour le retour rapide la paix dans le septentrion de notre pays. Signalons aussi que nombreux artistes musiciens ont adressé des messages à travers des chants sur la paix dans le nord de notre pays. Khaïra Harby, Abdoulaye Diabaté et son jeune frère Modibo Diabaté ont invité les Maliens à se réconcilier pour le grand bonheur du Mali dans son ensemble.
Nombreux festivaliers qui étaient logés à l’Hôtel Résidence, tout en remerciant le gérant Adama Traoré et son personnel pour l’accueil qu’ils leur ont réservé, ont tous soutenu que l’édition 2012 du Festival sur le Niger a été une réussite totale. Aussi, ils ont salué la commission d’organisation, qui s’améliore de plus en plus dans sa nouvelle tenue.
Enfin, notons que l’artiste ivoirien Frédéric Ehoui Bernard « Meiway » qui était attendu dans la capitale des Balanzans a fait faux bond à la dernière minute. Des coulisses nous avons appris qu’il a justifié son absence au Festival sur le Niger à cause de la situation de conflit qui secoue actuellement le nord de notre pays. Tant mieux, ceux qui ont fait le déplacement ont tout de même été satisfaits du déroulé de l’édition 2012 du Festival sur le Niger.
Par Zhao Ahmed Bamba, envoyé Spécial