Nara, capitale du Sahel occidental, a commémoré, du 23 au 26 Mars 2018, la 8ème édition du festival de Ouagadou, un espace de rencontres et de retrouvailles. Cette initiative est celle de l’Association pour le développement du cercle de Nara (Adecna). Dans son rapport final, l’Adecna entend faire de ce festival une institution, un forum et une tribune pour parler du développement de Nara.
Fidèle à son ambition de développer le cercle de Nara, l’Adecna a organisé la 8ème édition du festival de Ouagadou sous la présidence de Modibo Siriman Keita, avec comme mission d’assurer la cérémonie d’ouverture avec les défilés des troupes, l’exposition des produits artisanaux, la présentation d’œuvres artistiques et culturelles des communes du Cercle de Nara, du cercle de Kolokani et de la région de Sikasso. Il a également présidé la finale de la Coupe de football «Mémorial Oumar Barou Touré dit TOB», suivie de la conférence-débat sur le thème de la cohésion sociale en période de crise. Une course hippique et une visite touristique à Dilly et Goumbou ont mis fin aux festivités de la 8ème édition.
Ce festival est un événement organisé par l’Adecna. Cette association a pour objectif d’entreprendre toute initiative, toute action et démarche visant à assurer le développement économique, social, culturel et même administratif du cercle de Nara. La plupart de ses membres résident à Bamako et sont en contact étroit et permanent avec tous les ressortissants de Nara et ceux de la diaspora. L’association est présidée par Cheickna Soumaré.
Dans le souci de réussir cette 8ème édition du festival de Ouagadou, 8 commissions d’organisation avec des missions et tâches assignées à chacune d’elles ont été mises en place. Parallèlement, un comité local d’organisation du festival, en collaboration avec le comité central à Bamako, fut mis en place à Nara et était chargé de préparer le terrain en vue de l’accueil, de l’hébergement des étrangers et de la mobilisation des festivaliers locaux.
Les festivités ont été ouvertes sur le terrain du groupe scolaire «N’Diawara Diop» sous la présidence du 1er adjoint au préfet de Nara M. Danfaga et une foule très enthousiaste, acquise à la cause et venue très nombreuse dans un élan très festif. Cette foule de festivaliers était composée de gens venus de tous les coins du cercle Nara, de Bamako, du Mali et même de la diaspora lointaine. Outre les communes du cercle de Nara, la participation du Bélédougou et du Kènèdougou a été enregistrée. Toutefois, il ressort que, sur les 11 communes du cercle de Nara, seulement 8 ont pu participer officiellement à cette 8ème édition. Il s’agit en l’occurrence des communes de : Nara, Guiré, Dilly, Ouagadou, Niamana, Dogofry, Dabo et Guénéïbé.
Malgré les insuffisances des différentes commissions, le rapport final a apprécié la qualité du travail de chacune d’entre elles ayant permis de terminer en beauté le festival. Les forces et les faiblesses de chaque commission ont été passées au peigne fin dans le but éventuellement de corriger les lacunes.
À en croire le vice-président de l’Adecna, Biramou Aliou Kéïta, pour réussir concrètement le festival, il faudrait que chaque citoyen du cercle y mette du sien ; que chacun y adhère sans retenue, avec la plus grande détermination, la plus grande sincérité, la plus grande honnêteté, la plus grande probité, le plus grand don de soi, le plus grand patriotisme et enfin le plus grand civisme.
«À la population du cercle de Nara, la 8ème édition de votre festival, au-delà des quelques imperfections soulignées dans ce rapport, a été une réussite. Ainsi, cette occasion est idéale pour le bureau de l’Association pour le Développement du Cercle de Nara (Adecna), de saluer, de remercier et de féliciter tous ceux qui, de près ou de loin, et souvent dans le plus grand anonymat, ont contribué à la réussite de l’évènement. Vivement la 9è édition en l’an 2019», a déclaré le vice-président Biramou Aliou Kéïta.
Situé dans la région de Koulikoro, le cercle de Nara est composé de 11 communes : Nara, Ouagadou, Niamana, Dilly, Guiré, Dogofry, Dabo, Allahina, Fallou, Koronga et Guéniéïba. Il fait frontière avec la Mauritanienne, avec une population de plus de 200 000 habitants, composée essentiellement de Soninké, Peulh, Bambara, Maures, etc., et couvre une superficie de 30 000 km² avec comme activités principales, l’agriculture, l’élevage et le commerce.
Gabriel TIENOU
