Née du rêve des entreprises touristiques et culturelles de la 4ème région, le Festival sur le Niger vise à créer un évènement unique, mettant en valeur toute l’attractivité de la ville et de la région afin de promouvoir l’économie locale et de valoriser les expressions artistiques culturelles du Mali. Le coup d’envoi officiel de l’édition 2011 de la manifestation a été donné mercredi dernier par le ministre de l’Artisanat et du Tourisme, N’Diaye Bah.
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rnPlacée sous le sous le signe de « Jeunesse et Tradition » cette 7ème édition du Festival sur le Niger est parrainée par l’ancien député de la région, Dr Mamadou Fanta Simaga.
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rnGrand rendez-vous des arts et de la culture de notre pays, le Festival sur le Niger est une invitation à connaître les richesses et la diversité des cultures maliennes, africaines et même mondiales par le biais d’un programme et varié.
rnIl vise à promouvoir et à participer à la sauvegarde des expressions artistiques et culturelles de la région ; appuyer l’économie locale ; impliquer les populations dans un projet commun pour le bien de la communauté et de créer ainsi des prises d’initiatives. Le projet Festival sur le Niger revêt en outre une volonté de créer une plate-forme internationale d’échange à travers le forum ; de participer à la sauvegarde du fleuve Niger ; de faire de Ségou la capitale artistique et culturelle du Mali et de la sous-région.
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rn« L’objectif des manifestations est de permettre également au festival d’être un point de rencontre incontournable pour les professionnels du spectacle et une référence dans le domaine artistique d’un point de vue international » a expliqué le directeur du festival, Mamou Daffé.
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rnC’est ce qui fera dire au maire de la commune, M. Ousmane Simaga, que le projet Festival sur le Niger constitue un véritable facteur de développement économique et social pour Ségou.
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rnLe ministre de l’artisanat et du tourisme n’en dira pas moins. A en croire M. N’Diaye Bah, le festival est un évènement majeur qui fait de la région de Ségou depuis quelques années une véritable destination touristique. Aussi, poursuit le ministre, grâce à cette manifestation, Ségou constitue en ce période de l’année un tournant important de la culture et du tourisme.
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rnLe forum autour du thème « Traditions et modernités : Quels repères pour la jeunesse africaine ? » a réuni hier au Centre culturel « Korè » les chercheurs, et autres professionnels de la culture autour d’imminents conférenciers.
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rnCarrefour de la musique africaine
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rnLe Festival sur le Niger est un concentré d’activités diverses et variées à travers des expositions d’arts, des conférence-débats, des manifestations touristiques, musiques et danses traditionnelles, foire internationale, etc.
rnLe concert inaugural de cette 7ème édition du Festival sur le Niger a été consacré à la Soirée blues du Nord avec des artistes comme Ami Wassidiè, Vieux Farka Touré, Thialey Harby, Future Takamba et Horst Timmers, et enfin Gnawas d’Agadir du Maroc.
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rnKassé Mady Diabaté, Bako Dagnon, Bassékou Kouyaté ont quant à eux, enflammé le podium ce jeudi. Cette soirée a été aussi marquée par la prestation d’une diva de la Guinée Conakry. Sayon Camara, puisse que c’est d’elle qu’il s’agit, marque ainsi sa toute première participation à ce festival.
rn Le spectacle de ce soir prévoit le passage d’autres grosses pointures de la musique malienne et sous-régionale. L’une des prestations les plus attendues à l’occasion, est véritablement celle de la diva du Wassolo, Oumou Sangaré. Issa Bagayoko, qui a été longtemps absent des scènes de spectacles au Mali fera son grand retour devant ses fans. Le maestro Toumani Diabaté avec Symmetric Orchestra, et le Sénégalais Ismaël Lo devront aussi signé leur entrée en scène ce soir. En programme alléchant qui présage un spectacle époustouflant.
rnIssa Fakaba Sissoko, envoyé spécial
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rn. . . En Brèves …
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rnLa vieille caisse des journalistes
rnComme une embarcation de fortune sur la route de l’immigration, la quinzaine de journalistes de Bamako accrédités à la 7ème édition du Festival sur le Niger a vécu une véritable traversée du désert pour rallier Ségou. C’est en effet, dans un vieux véhicule, qui n’a de place que dans un musée, que la Commission d’organisation a décidé de les embarquer. C’est donc très exténués que les infortunés ont atterri à l’Hôtel Delta après plus de 5 heures de course pour un trajet de 235 kilomètres seulement. Pauvres journalistes !
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rnGuimba : Toujours égal à lui-même
rnLe célèbre comédien malien a fait une entrée fracassante à la 7ème édition du Festival sur le Niger. Son « one man show » est un théâtre inédit qui a déjà connu du succès en Europe et dans d’autres continents. En le présentant ce mardi 1er février au « Jardin du Village » de Ségou, Habib Dembélé dit « Guimba » a gratifié son publié d’un spectacle époustouflant. « Kanouté ka visa Ko » ou « l’affaire de visa de Kanouté », (c’est le nom de la pièce), est une œuvre inédite. Elle est inspirée par l’auteur à partir de la mésaventure d’un jeune khassonké dont le rêve d’aller en France a été brisé par le durcissement des conditions d’immigration. Le spectacle est plaisant, mais nous interpelle face à certaines réalités. A voir absolument !
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rnMangala Camara et Sékou Doucouré immortalisés
rnLa 7ème édition du Festival sur le Niger a été l’occasion pour la Commission d’organisation de rendre un vibrant hommage à deux grands hommes de la culture malienne décédés au cours de l’année dernière. Il s’agit, notamment de Mangala Camara et de Sékou Doucouré. Le premier est artiste chanteur, et le second a été pendant plusieurs années représentant spécial du président de la République à la Francophonie. De l’avis du directeur du festival, Mamou Daffé, cet hommage est un devoir de mémoire, tant ces deux hommes ont marqué le festival par leur présence
constante à toutes les éditions. A la culture du Mali, ces deux hommes vont fortement manqués.
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rnSono « Seydoni » : L’éternel recommencement
rnLa société de sonorisation accréditée pour cette 7ème édition du Festival sur le Niger a véritablement brillé par son amateurisme à la cérémonie d’ouverture et au concert inaugural. Vomie lors des deux premières éditions pour incapacité technique, voilà « Seydoni », qui revient cette année ses déboires et peine à améliorer sa prestation lorsqu’il s’agit d’assurer le son et la lumière en matière de spectacles. Le mécontentement des spectateurs était visible ce mercredi quand les micros ont lâché malgré la présence de 35 baffles sur le podium. Fousseiny Traoré et son équipe doivent comprendre impérativement que de leur prestation dépendra fortement la réussite de cette 7ème édition du Festival sur le Niger.
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