7ème édition du festival sur le Niger à Ségou : C’est bien parti, avec l’attribution des 5èmes Prix Talents de la Cité

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L’édition 2011 du Festival sur le Niger, qui se déroulera du 1er au 6 février prochains, a déjà, en fait, bien démarré. En prélude à la traditionnelle conférence de presse de lancement de Bamako, le 21 janvier, le concours Talents de la Cité, 5ème du genre, a décerné ses prix le 15 janvier à Ségou, dans les locaux de la Fondation Festival sur le Niger. Suivent, dès ce lundi, Workshops et Masterclass pour les plasticiens.

Les organisateurs du Festival sur le Niger ne sont ni ingrats ni dépourvus de mémoire. C’est pourquoi ils ont tenu à honorer deux piliers du Festival récemment disparus.

Ainsi, le premier prix du Concours Talents de la Cité, catégorie Arts Plastiques, portera désormais le nom de Feu Sékou Doucouré, représentant spécial du Chef de l’Etat, familier des festivaliers et grand homme de culture. Feu Mangala Camara, quant à lui, donne son nom à la troisième grande scène musicale du Festival sur le Niger, ce qui est mérité pour cet artiste qui a été de toutes les éditions de celui-ci jusqu’à son décès brutal.

C’est le 15 janvier dernier qu’ont été primés les lauréats du concours Talents de la Cité, qui a pour ambition de promouvoir des jeunes talents dans les domaines de la musique (groupes musicaux modernes ou traditionnels) et des arts plastiques (enfants et jeunes seniors). Chez les plus jeunes, âgés de 6 à 14 ans, le premier a été Seydou Sawadogo, suivi du groupe de Zoumana Dao, auteur d’une sculpture de baobab avec ses oiseaux du plus bel effet, et de Yaya Djilla.

Toujours en Arts plastiques, le Prix Sékou Doucouré a été remis, chez les adultes, à Lassine Sanou de Ségou, le 2ème étant Elie Théra de Bamako et le 3ème H. Barro de Ségou. Pour ce qui est du concours de musique, c’est la troupe Buanzan qui a été désignée vainqueur, le groupe Sangarangan s’adjugeant le second prix, suivi de la troupe Pewari.

La traditionnelle conférence de presse a eu lieu dans la salle de la cinémathèque du Musée National du Mali, le 21 janvier 2011. Comme d’habitude, elle fut animée par Mamou Daffé, Directeur du festival sur le Niger et désormais Président de la Fondation du même nom et le Parrain historique de l’évènement, l’ancien Député-maire de Ségou Dr Mamadou Fanta Simaga. Les deux orateurs ont répondu aux questions des journalistes après avoir campé le décor de l’édition 2011, celle du début de l’âge de raison, qui sera aussi riche, sinon plus, en activités que les précédentes et comportera des innovations de taille.

Signe de la maturité acquise dans, pour reprendre le néologisme de Mamou Daffé, dans l’infrastructuration de notre culture par les acteurs locaux, au bénéfice du développement de tous les Ségoviens et, par ricochet, du Mali. Les festivaliers annoncés sont déjà plus nombreux que l’an dernier et ils auront de gros morceaux à se mettre sous la dent, comme les artistes Femi Kuti, King Mensah, Ismael Lô ou Amity Meriya, entre autres grosses pointures musicales.

Attention, vu les températures vraiment fraîches qui sévissent actuellement à Ségou, tout le monde est prié de se munir de tricots, sweatshirts et autres écharpes, sous peine de ne pas résister au froid, le soir venu, sur les berges du Djoliba!

 

Ramata Diaouré


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